POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES
Au Sud-Kivu, il a actuellement des milliers d’enfants zéro dose, c’est-à-dire qui ne se sont jamais fait vacciner, et d’autres sous-vaccinés, c’est-à-dire qu’ils ont manqué plusieurs doses prévues dans le calendrier vaccinal. Cette situation qui met en danger la vie de ces enfants, a été […]
Des jeunes U-Reporters, des enfants reporters, ainsi que des professionnels des médias, ont pris part à Mbandaka, à une séance de briefing sur la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM), qui se tient traditionnellement en août, mais qui, cette année, sera célébrée le 13 septembre […]
Environ 40 journalistes, enfants journalistes du RJAE et enfants reporters de l’UNICEF, s’engagent à contribuer aux efforts visant l’amélioration de la couverture vaccinale en RDC. Ils l’ont dit ce mercredi 30 août 2023, à l’issue d’une formation organisée à Bukavu au Sud-Kivu, par le Programme […]
Le Programme Élargi de Vaccination (PEV) a organisé ce mardi 29 août 2023, une formation des journalistes et enfants journalistes, sur la vaccination. De 8h 30 à 17 heures, les journalistes ont été dans un atelier organisé par le PEV en collaboration avec le RJAE […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo. Watoto News vous replonge dans le quotidien des […]
ACTUALITÉS MULTIMÉDIADes centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo.
Watoto News vous replonge dans le quotidien des enfants sinistrés dans les sites des incendies en général et au Camp Zaire en particulier à Bukavu.
Des situations assez récurrentes dans le chef lieu de la province du Sud Kivu et qui devraient interpeller les gestionnaires de la ville en matière de prévention des incendies .
Ainsi, avec plus de 500 maisons consumées, plusieurs enfants font face au froid, à la faim, et surtout à l’incertitude de reprendre l’école.
Ces enfants avec leurs parents crient “au secours” !
C’est un Dossier réalisé par Ernest Muhero
Des femmes réunies au sein de l’Association Union des Femmes Insulaires (UFIN Nguli Y’abazere) ont échangé ce jeudi 31 octobre, sur les efforts de la femme rurale dans la promotion de l’agriculture et le développement local. Cette conférence qui a connu la participation des membres […]
ACTUALITÉSDes femmes réunies au sein de l’Association Union des Femmes Insulaires (UFIN Nguli Y’abazere) ont échangé ce jeudi 31 octobre, sur les efforts de la femme rurale dans la promotion de l’agriculture et le développement local.
Cette conférence qui a connu la participation des membres venant de différents coins du territoire d’Idjwi et autorités locales, entre dans le cadre de la journée mondiale de la femme rurale, célébrée le 15 octobre de chaque année.
Un moment important pour les invités de réfléchir sur l’apport de la femme rurale pour le bien-être de sa famille, son rôle dans la promotion de l’agriculture ainsi que la sécurité alimentaire dans les milieux urbains et ruraux.
Espérance Kajangu, secrétaire exécutive de l’UFIN, affirme que la célébration de cette journée est une occasion importante importante de son organisation de parler des exploits de la femme rurale non seulement au sein de la communauté mais aussi dans la protection de l’environnement.
“C’est une occasion de mettre en lumière le rôle essentiel de la femme dans le développement agricole et la protection de l’environnement. Notre thème choisi est: Femme rurale, actrice essentielle pour un développement agricole durable et pilier de la protection de l’environnement” déclare Espérance Kajangu.
De sa part, Henriette M’Kanyamukenge, membre de cette organisation, incite les femmes à redoubler d’efforts pour soutenir leurs familles et militer pour la protection de l’environnement.
“La femme rurale d’Idjwi doit beaucoup travailler dans son champ pour produire de la nourriture pour sa famille, vendre aussi dans les grandes villes comme Goma et Bukavu, mais aussi planter les arbres pour la protection de l’environnement ” conseille-t-elle.
A cette occasion, le chef de groupement Bugarula a rappelé aux femmes rurales que leur apport est très important dans le développement du pays. Par la suite, il recommande à l’association UFIN de mettre en place un système d’enseignement permanent en faveur des femmes sur l’agriculture et l’élevage.
Un atelier d’évaluation de la campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancé ce vendredi à Mbandaka, dans la province de l’Equateur. Ces assises rassemblent 36 superviseurs provinciaux, des experts en communication et en technique, des partenaires techniques et financiers, ainsi que plusieurs agents […]
ACTUALITÉSUn atelier d’évaluation de la campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancé ce vendredi à Mbandaka, dans la province de l’Equateur. Ces assises rassemblent 36 superviseurs provinciaux, des experts en communication et en technique, des partenaires techniques et financiers, ainsi que plusieurs agents de santé de la province de l’Équateur.
Pendant deux jours, les acteurs vont évaluer les Journées Nationales de Vaccination (JNV) destinées aux enfants de 0 à 59 mois, couvrant 18 zones de santé de la Division Provinciale de la Santé de l’Équateur.
Selon les organisateurs, l’objectif est d’examiner de manière approfondie l’impact et la portée de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la province de l’Équateur. Ceci , à travers la mise en commun des données de vaccination des 18 zones de santé, des discussions autour des résultats de la vaccination, de la gestion des vaccins, et de la surveillance des effets indésirables mineurs et majeurs associés aux vaccins.
Les 18 zones de santé se répartiront en commissions pour analyser et consolider leurs données, préparer des présentations qui seront suivies de discussions, et échangeront leurs expériences pour identifier les meilleures pratiques. Une analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces) sera également effectuée, accompagnée de discussions sur les perspectives futures.
Notons que cet atelier est rendu possible grâce au soutien du Gouvernement de la RDC, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF. Ces partenaires se sont engagés à fournir les ressources nécessaires pour garantir l’efficacité de l’évaluation de la campagne, permettant ainsi de renforcer la lutte contre la poliomyélite dans la province de l’Équateur.
Une adolescente de 14 ans a perdu la vie la nuit de jeudi 31 octobre 2024 à Mambasa, en province de l’Ituri, après avoir été victime d’un viol, selon la Société Civile locale. D’après les informations recueillies par Les Volcans News, l’agresseur a pénétré dans […]
ACTUALITÉSUne adolescente de 14 ans a perdu la vie la nuit de jeudi 31 octobre 2024 à Mambasa, en province de l’Ituri, après avoir été victime d’un viol, selon la Société Civile locale.
D’après les informations recueillies par Les Volcans News, l’agresseur a pénétré dans le domicile de la jeune fille aux alentours de 22 heures, alors qu’elle s’adonnait à ses devoirs scolaires. Après avoir forcé la porte, il l’a emporté pour commettre son acte à l’extérieur.
Les cris de détresse de la victime ont alerté sa famille, qui a immédiatement réagi en l’amenant à l’hôpital pour des soins médicaux. Malgré les efforts déployés par le personnel soignant, elle a succombé à ses blessures peu après une heure du matin.
La Société Civile de Mambasa condamne cette tragédie. Dans une déclaration, Mugenyi Yuma Imurani, un représentant de cette structure, a exprimé son indignation et appelé les jeunes à rester vigilants afin de démasquer les réseaux criminels responsables de telles atrocités.
« Nous sommes les premiers acteurs de notre sécurité. Si nous découvrons le malfaiteur, il doit être dénoncé et traduit devant la justice », a-t-il déclaré.
En réponse à cet événement tragique, le commissaire principal de la police dans la zone, le colonel Nzombo, a assuré que des enquêtes sont déjà en cours pour retrouver l’auteur de ce crime ignoble.
Deux enfants sont morts dans un éboulement de terre survenu mercredi dans un carré minier à Matonge, situé aux périphéries de Manguredjipa, chef-lieu du secteur des Bapere en territoire de Lubero au Nord-Kivu. Les victimes, Vincent âgé de 13 ans et Machozi âgé de 18 […]
ACTUALITÉSDeux enfants sont morts dans un éboulement de terre survenu mercredi dans un carré minier à Matonge, situé aux périphéries de Manguredjipa, chef-lieu du secteur des Bapere en territoire de Lubero au Nord-Kivu.
Les victimes, Vincent âgé de 13 ans et Machozi âgé de 18 ans, ont été englouties par le sable depuis lundi, puis découvertes l’avant midi mercredi. Ces deux enfants étaient en plein activité d’exploitation artisanale de l’or.
La société civile du secteur des Bapere qui livre cette information à la rédaction Watoto News, condamne l’utilisation des enfants dans les carrés miniers dans cette partie de la province.
” C’est dans un carré minier près de Manguredjipa. Ces enfants étaient à la recherche artisanale de l’or et ils étaient utilisés par des personnes âgées, ce que nous condamnons” explique Kagheni Samuel
La Société Civile attribue également cet incident à la grève des enseignants dans cette zone. Selon lui, l’un des enfants englouti faisait partie d’une équipe des écoliers qui n’étudient pas suite à la grève des enseignants.
Kagheni Samuel invite les exploitants au respect des normes d’exploitation minières pour limiter ces incidents, et appelle à la reprise des cours pour mettre fin au vagabondage des enfants dans cette agglomération.
La ville de Mbandaka a accueilli mardi la revue annuelle du cycle programmatique 2020-2024 de la coopération entre l’UNICEF et la RDC pour les provinces de l’Équateur et de la Tshuapa. Cet événement, organisé par le ministère du Plan, a permis d’évaluer les avancées réalisées […]
ACTUALITÉSLa ville de Mbandaka a accueilli mardi la revue annuelle du cycle programmatique 2020-2024 de la coopération entre l’UNICEF et la RDC pour les provinces de l’Équateur et de la Tshuapa. Cet événement, organisé par le ministère du Plan, a permis d’évaluer les avancées réalisées dans les domaines essentiels tels que le WASH (eau, hygiène et assainissement), l’éducation, la nutrition et la communication pour le développement (C4D). La participation et l’engagement des enfants et adolescents ont également occupé une place centrale.
Au cours de cette activité, les différents acteurs ont noté sue malgré les efforts déployés, la situation des enfants dans la province de l’Équateur reste préoccupante. Plusieurs pratiques, telles que l’exploitation économique, les mariages précoces, les violences sexuelles, la maltraitance et l’absence d’enregistrement des naissances, continuent de compromettre le bien-être des enfants. En outre, les crises sanitaires répétées – Ebola, inondations et MPOX – ont exacerbé la vulnérabilité des jeunes.
Durant le cycle programmatique 2020-2024, 402 enfants, dont 264 filles et 138 garçons, ont été formés à leurs droits et habilités à exprimer leurs opinions. Plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour les impliquer davantage dans la vie communautaire, notamment par la formation d’enfants reporters et la création de comités locaux dans les écoles, soutenus par le PROVED Équateur 1.
En parallèle, 65 344 jeunes et adolescents (42 601 filles et 22 743 garçons) ont été sensibilisés aux droits fondamentaux et aux pratiques familiales essentielles, y compris l’hygiène menstruelle dans les écoles. Les zones de santé de Mbandaka, Wangata et Bolenge ont également participé à ces initiatives.
Par ailleurs, plusieurs difficultés ont freiné la réalisation complète des objectifs. Parmi elles, un faible appui du programme de communication pour le changement de comportement par l’UNICEF, une faible implication des autorités locales dans la stratégie nationale de participation des enfants, et une implication limitée des enfants dans les programmes sectoriels, notamment l’éducation, la protection et la santé.
Face à ces défis, plusieurs priorités ont été identifiées pour renforcer l’impact des actions menées, notamment organiser des formations pour les encadreurs des enfants reporters et les membres des comités locaux à Mbandaka d’ici fin 2025. Mais également poursuivre la mise en place de comités locaux pour la participation des enfants, afin de promouvoir leurs droits et leur engagement dans la société, d’ici décembre 2025.
Répondant aux rumeurs de départ de l’UNICEF de la RDC, le chef de bureau de l’UNICEF à Mbandaka, Bakary Sogoba, a confirmé la poursuite de la coopération pour la période 2025-2029. Toutefois, il a précisé que cette nouvelle phase se fera avec des ressources réduites en raison des crises mondiales, ce qui impose un ciblage rigoureux des priorités.
Les cours ont repris depuis mardi 29 octobre 2024 dans toutes les écoles primaires publiques de la sous-division de l’EPST Kalehe 1, en province du Sud-Kivu. Après deux mois de grève des enseignants des écoles primaires publiques, les enfants ont manifesté une grande joie en […]
ACTUALITÉSLes cours ont repris depuis mardi 29 octobre 2024 dans toutes les écoles primaires publiques de la sous-division de l’EPST Kalehe 1, en province du Sud-Kivu.
Après deux mois de grève des enseignants des écoles primaires publiques, les enfants ont manifesté une grande joie en retrouvant enfin le chemin de l’école.
Selon le constat d’un correspondant de Watoto News, dans plusieurs écoles du centre de Kalehe, plus de 90 % des élèves étaient présents, arrivant de tous les coins pour reprendre les cours.
Binja Safi, une élève de 5e année à l’école primaire de Bushushu, a exprimé sa satisfaction.
« Je suis très contente de la rentrée, car tous les enseignants étaient là et ont assuré toutes les heures de cours,» a-t-elle déclaré.
Selon le directeur de cette école, Binwa Malenge, il est essentiel de mettre en place un plan pour rattraper le temps perdu.
« Pour récupérer le retard, je propose que tous les directeurs s’unissent afin d’élaborer un programme commun de rattrapage, permettant à tous les enseignants de terminer leur programme d’enseignement. » indique-t-il.
Notons que les enseignants des écoles publiques primaires de la sous-division de l’EPST Kalehe 1, dans la province du Sud-Kivu, ont repris le travail après une grève de deux mois. Ce mouvement avait été déclenché le 2 septembre pour protester contre la précarité des conditions de travail et le non-paiement de certaines primes.
Alors que la rentrée scolaire a eu lieu depuis le 16 septembre dernier en Centrafrique, l’école du village Gbokosso, située à 58 km de Bayanga, se trouve dans des conditions critiques qui freinent son bon fonctionnement. Depuis le début de l’année académique 2024-2025, certains établissements […]
ACTUALITÉSAlors que la rentrée scolaire a eu lieu depuis le 16 septembre dernier en Centrafrique, l’école du village Gbokosso, située à 58 km de Bayanga, se trouve dans des conditions critiques qui freinent son bon fonctionnement.
Depuis le début de l’année académique 2024-2025, certains établissements publics à l’intérieur du pays continuent de faire face à d’énormes difficultés. C’est le cas de l’école primaire du village Gbokosso où, à l’heure actuelle, les conditions d’études des élèves ne sont pas réunies.
De plus, cette localité ne dispose pas d’un bâtiment pour abriter les élèves ; ces derniers étudient sous un hangar, qui s’est déjà écroulé durant les vacances passées.
Cette situation oblige les élèves à se délocaliser vers l’église coopération évangélique dudit village pour suivre des cours.
« C’est pendant les vacances que le hangar s’est écroulé. Les parents des élèves ont essayé de le reconstruire, mais jusque-là, rien n’est fait. Pour sauver l’éducation des enfants, le pasteur de l’église coopération évangélique nous a cédé le local de l’église pour en faire une école, » a déclaré Guillaume Wago, directeur de cette école.
Un autre problème est celui du manque de tables-bancs auquel cet établissement fait face. Selon les constats, il ne dispose d’aucune table-banc.
Les élèves déposent leurs effets à même le sol ou bien sur leurs genoux pendant les cours. À cela s’ajoute un manque d’enseignants pour les classes. De plus, le cycle est limité du CI au CM1 et est sous la charge d’un seul enseignant.
« Je suis obligé de dispenser les cours aux élèves du CI et CP2 de 7 heures à 9 heures, puis à ceux du CE1 et CM1 de 9 heures à 12 heures. Pour ce faire, je dois diviser le tableau en trois parties pour chacune des sections. Conscient de cette situation, je me vois obligé de porter ce fardeau seul. Je demande aux autorités de Bangui de faire un tour à l’intérieur du pays afin de constater par elles-mêmes les conditions dans lesquelles se trouvent les écoles de l’arrière-pays », a ajouté le directeur.
Rappelons que l’école du village Gbokosso compte au total 47 élèves, dont un nombre considérable de minoritaires « Ba’ Aka ». Ils demandent au gouvernement de venir à leur secours afin de réunir les conditions d’études dans cette localité de la sous-préfecture de Bayanga, dans la région de Sangha-Mbaéré.
66 enfants de la rue ont été placés dans leurs familles respectives, à l’issue d’une opération menée par la Mairie de Bukavu. Au total, 107 personnes ont été appréhendées par le Maire Zénon Karuba. L’opération a été menée en collaboration avec le Ministre provincial de […]
ACTUALITÉS66 enfants de la rue ont été placés dans leurs familles respectives, à l’issue d’une opération menée par la Mairie de Bukavu. Au total, 107 personnes ont été appréhendées par le Maire Zénon Karuba.
L’opération a été menée en collaboration avec le Ministre provincial de l’Intérieur du Sud-Kivu, Albert Kahasha, le week-end dernier. Parmi eux, 41 personnes adultes et 66 enfants mineurs de moins de 18 ans.
Selon le coordonnateur de la cellule de communication de la mairie de Bukavu, Monsieur Mugisho Zihalirwa Joseph, ces enfants seraient à la base de plusieurs cas d’insécurité, d’agression ainsi que de torture dans certains coins de la ville de Bukavu.
Notre source invite tous les parents de la ville de Bukavu et ses environs à prendre leurs responsabilités en gardant leurs enfants à la maison afin d’éradiquer ce mouvement d’enfants de la rue dans la ville de Bukavu.
« Le week-end dernier, le maire de la ville, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, a appréhendé 107 enfants de la rue, dont 41 adultes qui détenaient des armes blanches comme des houes, des machettes et des couteaux, pour ne citer que cela. Ils ont déjà été transférés à la police pour audition ; et d’autres de moins de 18 ans seront transférés dans leurs familles respectives, car ils sont bien identifiés. J’invite tous les parents de la ville de Bukavu et ses périphéries à bien prendre soin de leurs enfants en les encadrant et surtout à avoir cet esprit de les pardonner en tant que parents pour leurs erreurs du passé », a indiqué Joseph Mugisho.
Et d’ajouter : « Nous sommes d’abord dans une campagne de sensibilisation de la population pour récupérer leurs enfants se trouvant dans la rue. Mais cette dernière ne concerne pas seulement le maire de Bukavu ou le ministre de l’Intérieur, mais toute la population de la ville de Bukavu, car la rue n’a jamais mis au monde », a-t-il ajouté.
Pour rappel, 163 enfants de la rue avaient été appréhendés par l’autorité urbaine de Bukavu et ont été placés sous la responsabilité du centre d’accueil BVS pour bénéficier de certaines formations d’apprentissage professionnel.
Dans le cadre des activités du programme de coopération RDC-UNICEF 2020-2024, la revue annuelle 2024 a été organisée ce mercredi 30 octobre à Bukavu, par le Comité Provincial de Coordination et de Suivi (CPCS). L’objectif de cette revue est d’évaluer les réalisations de l’exercice 2024 […]
ACTUALITÉSDans le cadre des activités du programme de coopération RDC-UNICEF 2020-2024, la revue annuelle 2024 a été organisée ce mercredi 30 octobre à Bukavu, par le Comité Provincial de Coordination et de Suivi (CPCS).
L’objectif de cette revue est d’évaluer les réalisations de l’exercice 2024 ainsi que celles du cycle finissant par rapport aux prévisions, tout en préparant la planification opérationnelle des interventions pour le prochain cycle 2025-2029.
Au cours de ces assises, chaque composante a présenté ses résultats en fonction de ses indicateurs respectifs. Plusieurs thèmes touchant différents secteurs ont été débattus, notamment la santé, la nutrition, la protection et l’éducation, pour n’en citer que quelques-uns.
Concernant le secteur de l’éducation, le Directeur provincial a i de l’EDU-NC, Léon Musagi, a exposé les activités réalisées dans son secteur, qui couvre trois provinces éducatives. Ce dernier a exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre des activités, tout en fournissant des statistiques sur les réalisations.
« Le nombre d’enfants scolarisés dans la province s’élève à deux millions deux cent mille sept cent soixante et un (2 200 771), dont un million cinquante-sept mille sept cent trente filles (1 057 730). Cela montre que les filles commencent aussi à s’intéresser aux études. Quatre mille sept cent cinquante enfants ont reçu des fournitures scolaires, six mille trois cents enseignants ont été formés dans le cadre du programme national du primaire dans 1 050 écoles, et mille deux cent soixante adolescents et jeunes ont été identifiés et encadrés dans des centres et milieux de formation en métier, recevant leurs kits de réinsertion. De plus, cent cinquante-six mille quatre cent soixante et un enfants, dans des contextes humanitaires et non humanitaires, ont participé à un programme d’apprentissage formel et non formel soutenu par le partenaire Unicef. En ce qui concerne l’éducation en situation d’urgence, dix-neuf mille cent cinquante-six enfants déplacés ont également reçu des fournitures scolaires,» a-t-il indiqué.
Prenant la parole, le représentant du chef de bureau de l’Unicef Bukavu, le Dr Médard Onobaiso, a remercié tous les participants à cette revue annuelle, malgré les multiples sollicitations et charges, pour leur engagement et leur détermination en faveur des enfants de la province du Sud-Kivu.
« Nous venons de passer une journée merveilleuse, loin de nos bureaux respectifs, malgré les nombreuses sollicitations et charges. Cela témoigne de notre engagement à faire en sorte que chaque enfant du Sud-Kivu naisse et grandisse dans un environnement favorable à son développement, et je vous en remercie vivement. L’Unicef réaffirme sa disponibilité et son engagement à soutenir les efforts du gouvernement, tant national que provincial, pour apporter des solutions durables à ce sujet. À l’aube du démarrage du nouveau cycle programmatique RDC-Unicef 2025-2029, je souhaite que les efforts consentis pour la réussite du programme finissant 2020-2024 soient renouvelés », a indiqué le représentant du chef de bureau de l’Unicef.
De son côté, Maître Bulambo Walumona, directeur de cabinet, représentant le ministre du Plan, du Budget et de la Promotion des Investissements au Sud-Kivu, qui a clôturé les travaux de cette revue annuelle 2024 du programme de coopération RDC-Unicef, a exprimé sa satisfaction quant à ces travaux tout en encourageant cette coopération RDC-Unicef.
« Depuis ce matin, les travaux de cet atelier ont consisté non seulement à la présentation et aux échanges sur les réalisations du programme de coopération RDC-Unicef en faveur des enfants et des femmes du Sud-Kivu au cours du cycle programmatique finissant 2020-2024, mais aussi à la reformulation des recommandations pour améliorer le prochain cycle, soit 2025-2029. J’encourage donc la division provinciale du plan et l’Unicef à approcher le ministre provincial afin que des mesures soient prises si nécessaire. À cette occasion, je tiens à réitérer mes remerciements les plus sincères à l’Unicef Sud-Kivu pour son engagement indéfectible et son soutien à l’action du gouvernement provincial en faveur des enfants et des femmes du Sud-Kivu. Le gouvernement provincial du Sud-Kivu, à travers le ministère provincial du Plan, sera toujours disponible et disposé à accompagner le programme de coopération RDC-Unicef », a déclaré Maître Bulambo Walumona, délégué du ministre du Plan.
Signalons que cette activité s’est tenue dans la salle de conférence de l’hôtel New Riviera, à Labotte, dans la commune d’Ibanda.
Des élèves de l’École d’application EDAP-ISP étaient dans la rue la matinée de ce lundi 28 octobre 2024, pour exiger le départ de leur directeur de discipline, qu’ils accusent d’avoir manifesté un acte de barbarie en frappant un élève répondant au nom de Senga Bita, […]
ACTUALITÉSDes élèves de l’École d’application EDAP-ISP étaient dans la rue la matinée de ce lundi 28 octobre 2024, pour exiger le départ de leur directeur de discipline, qu’ils accusent d’avoir manifesté un acte de barbarie en frappant un élève répondant au nom de Senga Bita, actuellement interné dans un hôpital de la place.
Avec des papiers à la main sur lesquels on pouvait lire « Que justice soit faite, non à la violence », ces élèves ont boycotté les cours. Selon certains d’entre eux, qui ont souhaité garder l’anonymat, cela fait un certain temps que le directeur de discipline a adopté une mauvaise habitude : celle de frapper les élèves sans raison.
« Le samedi passé, le directeur de discipline avait giflé un élève de la 2ème année, soit 4ème année des humanités, répondant au nom de Senga. Ce dernier a perdu connaissance et a dû être transporté dans une structure de santé. Nous demandons aux dirigeants de l’école de trouver une solution, » a déclaré un élève.
En réaction à cette situation, le directeur général de l’Isp Bukavu, le professeur Espoir Majagira, a rassuré que l’enseignant incriminé sera sanctionné si sa culpabilité est avérée. Espoir Majagira appelle les élèves au calme tout en les invitant à reprendre les cours.
« L’ISP prendra en charge totalement les soins de cet enfant afin que cette situation soit résolue. Notre surprise est uniquement cette manifestation. Nous sommes en train de mener des enquêtes ; si le directeur de discipline est fautif, nous appliquerons les sanctions prévues par notre règlement intérieur. S’il est vraiment fautif, la justice s’établira, mais pour l’instant, sa culpabilité n’est pas prouvée. La seule chose que nous avons faite est de le suspendre en attendant les résultats de l’enquête. J’appelle les élèves au calme,” a-t-il déclaré.
Et d’insister : “Nous avons la responsabilité d’éduquer, d’enseigner et d’encadrer la jeunesse qui est ici. Il faut que chacun fasse de son mieux pour que les enfants soient bien encadrés, enseignés et instruits. J’invite les enseignants à retourner dans leur salle de classe et les parents à rester calmes, car nos équipes encadrent leurs enfants normalement, » a indiqué le directeur général de l’Isp Bukavu.