TOP 10 ACTUALITES
DERNIERES NOUVELLES
A NE PAS RATER
POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES
Au Sud-Kivu, il a actuellement des milliers d’enfants zéro dose, c’est-à-dire qui ne se sont jamais fait vacciner, et d’autres sous-vaccinés, c’est-à-dire qu’ils ont manqué plusieurs doses prévues dans le calendrier vaccinal. Cette situation qui met en danger la vie de ces enfants, a été […]
La mode ne se limite plus à une simple affaire de goût ou d’élégance : elle est devenue, pour de nombreux jeunes, un puissant outil d’affirmation de soi. À Bukavu, comme dans d’autres villes africaines, un phénomène se dessine avec force : des jeunes qui […]
Environ 40 journalistes, enfants journalistes du RJAE et enfants reporters de l’UNICEF, s’engagent à contribuer aux efforts visant l’amélioration de la couverture vaccinale en RDC. Ils l’ont dit ce mercredi 30 août 2023, à l’issue d’une formation organisée à Bukavu au Sud-Kivu, par le Programme […]
Chaque année, des millions d’enfants sont protégés grâce aux vaccins contre des maladies graves comme la rougeole, la polio ou la coqueluche. Pourtant, dans de nombreuses régions du monde, vacciner un enfant reste un combat. Manque d’information, rumeurs, résistances culturelles : les obstacles sont nombreux […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo. Watoto News vous replonge dans le quotidien des […]
ACTUALITÉS MULTIMÉDIADes centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo.
Watoto News vous replonge dans le quotidien des enfants sinistrés dans les sites des incendies en général et au Camp Zaire en particulier à Bukavu.
Des situations assez récurrentes dans le chef lieu de la province du Sud Kivu et qui devraient interpeller les gestionnaires de la ville en matière de prévention des incendies .
Ainsi, avec plus de 500 maisons consumées, plusieurs enfants font face au froid, à la faim, et surtout à l’incertitude de reprendre l’école.
Ces enfants avec leurs parents crient « au secours » !
C’est un Dossier réalisé par Ernest Muhero
Les fêtes de fin d’année, censées être un moment de joie, de chaleur et de partage, se transforment pour beaucoup de jeunes en une véritable mise en scène sur les réseaux sociaux. Instagram, TikTok ou Snapchat deviennent alors des vitrines où s’exhibent cadeaux, tenues, repas […]
ACTUALITÉS
Les fêtes de fin d’année, censées être un moment de joie, de chaleur et de partage, se transforment pour beaucoup de jeunes en une véritable mise en scène sur les réseaux sociaux. Instagram, TikTok ou Snapchat deviennent alors des vitrines où s’exhibent cadeaux, tenues, repas de fête et voyages. Si certains y prennent plaisir, d’autres ressentent une forte pression sociale.
Sarah Kashafali, 19 ans, explique :
« Il faut poster pour montrer qu’on passe de belles fêtes. Franchement, si tu ne postes rien le 25 ou le 31, les gens pensent que tu ne fais rien. Du coup, même si je suis juste avec ma famille, je filme, je mets une musique stylée, et je publie. C’est devenu normal. »
Khali Mwindo, 21 ans, ajoute :
« Plus t’as de likes, plus t’as l’impression d’exister. Moi je prépare mes posts à l’avance : tenue de Noël, photo avec le sapin, et bien sûr les cadeaux. L’année dernière, j’ai même attendu 20h pour poster, parce qu’il y a plus de gens connectés. C’est bête, mais les likes, ça compte. »
Cette recherche de visibilité numérique n’est pas sans conséquences. Inès Buhendwa, 22 ans, confie :
« Je vois des gens en vacances à Dubaï ou à la montagne, avec des cadeaux de fou. Et moi je me dis que mes fêtes à la maison, c’est nul à côté. Du coup, parfois, je ne poste rien. »
Léandre Igunzi, 18 ans, le reconnaît aussi :
« On est dans une comparaison constante, même sans s’en rendre compte. Et plus t’es suivi, plus t’as la pression. C’est comme si on notait ta vie en public. »
Face à cette pression, certains choisissent de décrocher.
Fatou Kubusha, 20 ans, a pris une décision radicale :
« Cette année, je désinstalle Instagram du 24 au 2 janvier. Trop de pression. J’ai envie de vivre mes fêtes sans devoir prouver quoi que ce soit. »
Ces témoignages montrent à quel point les réseaux sociaux occupent une place centrale dans le quotidien des jeunes, surtout pendant les fêtes.
Publier devient presque une obligation sociale, nourrie par un besoin de reconnaissance virtuelle. Mais cette course à l’apparence peut engendrer frustration, perte d’estime de soi et sentiment d’exclusion.
Pour certains, il devient nécessaire de reprendre le contrôle sur leur usage des réseaux, de se reconnecter à la réalité et de vivre des moments authentiques, sans se sentir obligés de les exposer.
Au fond, peut-être que les fêtes devraient redevenir ce qu’elles sont censées être : un moment simple, sincère, vécu pleinement et pas seulement regardé à travers un écran.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Célébrée chaque 10 décembre, la Journée mondiale des animaux est une occasion unique pour sensibiliser les enfants à l’importance de la protection de la faune et de la biodiversité.À Kabare, une localité située à proximité du parc national de Kahuzi-Biega, cette journée prend un sens […]
ACTUALITÉS
Célébrée chaque 10 décembre, la Journée mondiale des animaux est une occasion unique pour sensibiliser les enfants à l’importance de la protection de la faune et de la biodiversité.
À Kabare, une localité située à proximité du parc national de Kahuzi-Biega, cette journée prend un sens particulier. Ici, les enfants sont encouragés à devenir de véritables gardiens de la nature, en apprenant à observer, respecter et protéger les animaux qui les entourent.
Les enfants, acteurs clés de la protection
Dès le plus jeune âge, les enfants :
Comprennent pourquoi il est essentiel de respecter les animaux et leurs habitats.
Apprennent à protéger et à prendre soin aussi bien des animaux domestiques que sauvages.
Découvrent l’importance de préserver la nature et la biodiversité pour les générations futures.
Le rôle essentiel des adultes
Les adultes jouent un rôle fondamental dans cette éducation. En adoptant eux-mêmes des comportements responsables et respectueux envers les animaux, ils deviennent des modèles pour les plus jeunes, les guidant vers un engagement concret en faveur de l’environnement.
La proximité avec le parc de Kahuzi-Biega offre aux enfants une opportunité précieuse :
Observer de près la faune locale, notamment les emblématiques gorilles de montagne.
Comprendre la fragilité des écosystèmes et l’importance de protéger les habitats naturels.
S’engager dès aujourd’hui en tant que jeunes défenseurs de l’environnement.
Bien plus qu’une simple célébration, la Journée des animaux devient ainsi un moment fort d’éducation et de sensibilisation, où les enfants apprennent qu’ils ont, eux aussi, un rôle essentiel à jouer dans la protection de notre planète.
Yseult Lwango, volontaire pour les enfants et les jeunes à Kabare
Chaque année, le 10 décembre, le monde célèbre la Journée internationale des droits de l’homme. Cette journée forte rappelle l’importance de respecter la dignité, la liberté et l’égalité de tous les êtres humains. Souvent perçus comme des droits réservés aux adultes, ces droits concernent en […]
ACTUALITÉS
Chaque année, le 10 décembre, le monde célèbre la Journée internationale des droits de l’homme. Cette journée forte rappelle l’importance de respecter la dignité, la liberté et l’égalité de tous les êtres humains. Souvent perçus comme des droits réservés aux adultes, ces droits concernent en réalité aussi bien les enfants que les jeunes, qui possèdent des droits spécifiques méritant une protection particulière.
La Journée des droits de l’homme commémore l’adoption, le 10 décembre 1948, de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ce texte fondamental, né dans l’après-Seconde Guerre mondiale, marque une promesse solennelle : « plus jamais ça ». Il établit des règles universelles afin que chaque individu soit respecté, peu importe sa nationalité, sa couleur de peau, sa religion ou sa condition sociale.
Ces droits fondamentaux, détenus dès la naissance, sont universels et indépendants de l’âge ou du lieu de vie. Ils incluent le droit à la vie, à l’éducation, à la liberté d’expression, à la protection contre la violence ou la discrimination, entre autres. Pourtant, dans de nombreuses régions du monde, ces droits sont encore bafoués, notamment pour les personnes pauvres, migrantes, jeunes ou différentes.
Mais quel rôle jouent les enfants dans cette lutte ?
Connaître ses droits est une première forme de pouvoir. Il est essentiel pour les jeunes de ne pas rester silencieux face à l’injustice ou à la discrimination, de sensibiliser leur entourage, de s’engager dans des actions ou des groupes qui défendent ces droits, et de rejeter toute forme de violence, que ce soit à l’école, dans la rue ou en ligne.
La Journée des droits de l’homme est bien plus qu’une date : c’est un appel à l’action. Chaque enfant et chaque jeune a des droits qui doivent être respectés partout et tout le temps. Ils sont aussi les acteurs du changement. En s’informant, en défendant leurs droits et en respectant ceux des autres, ils contribuent à bâtir un monde plus juste, plus libre et plus humain.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Chaque 9 décembre, le monde célèbre la Journée internationale de lutte contre la corruption. Trop souvent considérée comme un sujet réservé aux adultes ou aux gouvernements, cette question concerne pourtant tout le monde y compris les jeunes et les enfants.Car la corruption, même discrète, impacte […]
ACTUALITÉS
Chaque 9 décembre, le monde célèbre la Journée internationale de lutte contre la corruption. Trop souvent considérée comme un sujet réservé aux adultes ou aux gouvernements, cette question concerne pourtant tout le monde y compris les jeunes et les enfants.
Car la corruption, même discrète, impacte notre quotidien, nos écoles, nos opportunités ,sans que l’on s’en rende toujours compte.
C’est quoi, la corruption ?
La corruption, c’est lorsqu’une personne utilise son pouvoir ou sa position pour obtenir un avantage injuste. Cela peut être payer pour réussir un examen, soudoyer quelqu’un pour éviter une sanction, voler des fonds publics ou tricher lors d’un concours. Ces pratiques injustes créent des inégalités, sapent la confiance dans les institutions et freinent le développement de nos sociétés.
Pourquoi cette journée est-elle importante ?
Instituée par les Nations Unies en 2003, cette journée vise à mobiliser les citoyens contre la corruption à tous les niveaux. Elle rappelle que la corruption freine la croissance, nuit à l’égalité des chances et empêche de nombreux jeunes de réussir honnêtement. Refuser la corruption, c’est poser les bases d’un avenir plus juste.
Les jeunes sont au cœur du changement. Ils ont le pouvoir de dire non à l’injustice, à la tricherie, aux passe-droits. Cela commence à l’école, dans les services publics, dans la vie quotidienne. Être jeune aujourd’hui, c’est aussi refuser de considérer la corruption comme « normale ».
Même les plus jeunes, les enfants, peuvent être sensibilisés à la justice, au respect des règles, à la vérité. En leur apprenant dès maintenant à ne pas tricher, à être honnêtes et à parler lorsqu’ils voient une injustice, on sème les graines de l’intégrité future.
Que peuvent faire les jeunes ?
Refuser les pratiques injustes, même si elles semblent banalisées.
Informer et sensibiliser leur entourage.
S’engager dans des initiatives qui promeuvent la transparence.
Parler et dénoncer les comportements malhonnêtes
La lutte contre la corruption ne commence pas seulement dans les hautes sphères politiques. Elle débute dans les écoles, les familles, les quartiers… et surtout dans la conscience de chaque individu. Les enfants et les jeunes peuvent être des acteurs puissants du changement. En disant NON à l’injustice, ils contribuent à bâtir une société plus équitable pour tous.
Le 9 décembre est bien plus qu’une date : c’est un appel à l’action. Même jeunes, ils peuvent agir. Et ils doivent agir.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Une conférence de presse s’est tenue à BukavuCe lundi 8 décembre 2025, pour annoncer officiellement le lancement de la 8ᵉ édition du Festival Zéro Polémik, un événement culturel devenu incontournable dans la région. Joyeux Bin Kabojo, directeur du festival, a présenté les objectifs et le […]
ACTUALITÉS
Une conférence de presse s’est tenue à Bukavu
Ce lundi 8 décembre 2025, pour annoncer officiellement le lancement de la 8ᵉ édition du Festival Zéro Polémik, un événement culturel devenu incontournable dans la région. Joyeux Bin Kabojo, directeur du festival, a présenté les objectifs et le programme de cette édition, placée sous le signe de la
résilience et de la cohésion sociale.
Dans un contexte marqué par une année particulièrement éprouvante pour les habitants de Bukavu, ce festival se veut un espace de respiration, de guérison et de retrouvailles communautaires.
« La particularité de cette édition, c’est qu’elle se tient ici à Bukavu, à un moment où la population a traversé de nombreuses épreuves. Le Festival Zéro Polémik vient offrir une pause, une occasion de décompresser, de se retrouver autour de l’humour et de la fraternité »,
a déclaré Joyeux Bin Kabojo.
Sous le thème du « Survivant déridé » cette édition met un accent particulier sur le pouvoir de l’humour comme outil de résilience.
Elle vise à créer un espace sécurisé où l’on peut rire, partager et se reconstruire ensemble.

Un programme riche et festif
Dès ce lundi, des spectacles d’humour sont programmés au Bukavu Comédie Club, avec des performances prévues jusqu’au mardi. Le festival prendra ensuite une plus grande ampleur à partir du mercredi 10 jusqu’au vendredi 12 décembre, avec des représentations à l’esplanade du Collège Alfajiri dès 16h. Les billets sont fixés à 3000 FC pour l’entrée générale et 5 USD pour les places VIP.
Le samedi 13 décembre,
un match humoristique opposera le Camp Joyeux au Camp Taka à Miti, dans le territoire de Kabare.
Enfin, la clôture est prévue le dimanche 14 décembre avec une soirée de gala à la salle Bodega.
Des artistes venus d’ici et d’ailleurs
Cette édition accueillera une palette d’artistes locaux, nationaux et internationaux. Parmi les têtes d’affiche figurent Ulrich Takam du Cameroun, Jojo La Légende, Markus Joé de Lubumbashi, Prica the Drunker, Kiose, et bien d’autres talents.
Un élan collectif pour la paix

Joyeux Bin Kabojo a tenu à remercier chaleureusement les partenaires et artistes ayant contribué à la réussite de cette édition, malgré un contexte marqué par un manque d’espoir : Alert International (dans le cadre de son projet Kizazi cha Amani), Suisse Contact, Uwezo Africa,Bukavu Comédie Club, Canal+, l’École de l’Humour, ainsi que plusieurs autres soutiens.
Selon lui ce festival est un moment conçu spécialement les habitants qu’ils appellent nombreux, pour partager la joie, apaiser les esprits et reconstruire un lien social à travers le rire.
Emmanuella Bahindwa volontaire pour les enfants et les jeunes à Bukavu
Dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, plus de 600 élèves majoritairement des jeunes filles, ont pris part à une séance de sensibilisation sur les violences numériques à l’Institut Jikaze, une école conventionnée catholique […]
ACTUALITÉS
Dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, plus de 600 élèves majoritairement des jeunes filles, ont pris part à une séance de sensibilisation sur les violences numériques à l’Institut Jikaze, une école conventionnée catholique située à Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru.
L’activité a été initiée par la communauté U-Reporter de Kiwanja en collaboration avec les ONG UPDECO, Heal Africa et BOSCO Exchange, toutes engagées dans la
protection des droits des femmes et des filles.
Placée sous le thème : « Stop aux violences numériques faites aux femmes et aux jeunes filles », la session visait à éveiller la conscience des jeunes sur les multiples formes de violences en ligne, souvent banalisées ou ignorées. Les élèves ont ainsi été informés sur le harcèlement en ligne, les menaces, le chantage sexuel via les réseaux sociaux,
le partage non consenti d’images intimes, ainsi que sur les discours haineux à caractère sexiste ou discriminatoire.
Une élève de 6e secondaire a confié :
« Nous ne savions pas que certaines choses que nous subissons en ligne sont des formes de violence. Désormais, nous serons plus vigilantes et prêtes à en parler ou à dénoncer. »
Pour les organisateurs, cette activité est d’autant plus pertinente que l’accès croissant au numérique expose les jeunes, et surtout les filles, à de nouveaux risques. Ils insistent sur la nécessité d’un engagement accru des parents, enseignants et autorités locales pour renforcer la protection des jeunes dans l’environnement digital.
L’initiative vise enfin à promouvoir une culture numérique plus responsable, où les filles et femmes peuvent naviguer en sécurité, s’exprimer librement et faire valoir leurs droits sans crainte de subir des violences technologiques.
Sophie Mavuta volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Un corps sans vie d’un garçon âgé d’environ 15 ans, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert décapité tôt lundi 8 décembre 2025 dans le quartier Butimbika, dans la concession de l’ISDR, derrière la colline Matcha sur l’avenue du Lac. Selon des sources locales, la […]
ACTUALITÉS
Un corps sans vie d’un garçon âgé d’environ 15 ans, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert décapité tôt lundi 8 décembre 2025 dans le quartier Butimbika, dans la concession de l’ISDR, derrière la colline Matcha sur l’avenue du Lac.
Selon des sources locales, la victime aurait été tuée ailleurs avant d’être jetée dans cette parcelle pour des raisons encore non élucidées.
Ce sont des habitants qui se rendaient aux champs qui ont aperçu le corps et alerté les autorités compétentes.
Sur place, des témoins rapportent avoir remarqué des traces de sang menant vers le quartier Mayutsa 1, ce qui laisse supposer que l’enfant aurait été assassiné à quelques mètres de là avant d’être abandonné dans la concession de l’ISDR Butimbika. À ce stade, l’identité de l’enfant et ses parents restent inconnus.
Les services de sécurité ont ouvert une enquête et sont à pied d’œuvre pour déterminer les circonstances et les auteurs de ce meurtre.
Ismael Matungulu volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto
Alors que les violences numériques prennent de l’ampleur, touchant un grand nombre d’utilisateurs, les jeunes et particulièrement les filles figurent parmi les cibles les plus vulnérables. Leur familiarité avec les outils numériques ne les protège pas nécessairement des dangers tels que le harcèlement en ligne, […]
ACTUALITÉS
Alors que les violences numériques prennent de l’ampleur, touchant un grand nombre d’utilisateurs, les jeunes et particulièrement les filles figurent parmi les cibles les plus vulnérables. Leur familiarité avec les outils numériques ne les protège pas nécessairement des dangers tels que le harcèlement en ligne, l’exploitation ou encore la violation de la vie privée, souvent subis sans en saisir immédiatement l’ampleur ni les conséquences.
C’est dans ce contexte que Soma Lab Média, en partenariat avec Muke Magazine, a organisé la deuxième journée d’activités des clubs scolaires, dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Cette journée a été placée sous le thème : « S’unir pour mettre fin aux violences numériques contre les femmes et les filles »

Lors de cette session interactive, les élèves ont été sensibilisés aux différentes formes de cyberviolence, à leurs impacts psychologiques et sociaux, ainsi qu’aux moyens de s’en prémunir.
À travers des échanges, des témoignages et des outils pédagogiques, ils ont appris à identifier les comportements en ligne à risque, à adopter des pratiques numériques responsables et à utiliser les outils disponibles pour se protéger.
Cette initiative vise non seulement à éveiller les consciences, mais aussi à renforcer les capacités des jeunes à évoluer en toute sécurité dans l’espace numérique, devenu aujourd’hui une extension du quotidien, mais aussi un terrain de plus en plus exposé aux violences.
Outiller les enfants face aux violences numériques, ce n’est pas seulement leur apprendre à se protéger, c’est aussi leur donner les clés pour devenir des citoyens numériques responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs dans un monde connecté. Car former une jeunesse avertie, c’est poser les bases d’un espace numérique plus sûr, plus éthique et plus respectueux pour tous.
Michael Lufungulo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Dans le cadre de son engagement pour la prévention et la lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (VSBG), ainsi que contre les Exploitations, Abus et Harcèlements Sexuels (EAS), l’Université de Goma a organisé, ce samedi 6 décembre, une formation interuniversitaire réunissant […]
ACTUALITÉS
Dans le cadre de son engagement pour la prévention et la lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (VSBG), ainsi que contre les Exploitations, Abus et Harcèlements Sexuels (EAS), l’Université de Goma a organisé, ce samedi 6 décembre, une formation interuniversitaire réunissant 100 étudiantes et étudiants de sept institutions d’enseignement supérieur de la ville de Goma.

Cette initiative, menée en partenariat avec le Réseau PSEA (Protection contre l’Exploitation et les Abus Sexuels) et avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avait pour objectif de former des jeunes ambassadeurs capables de prévenir, détecter et dénoncer les violences sexuelles dans leur environnement.

Durant la session, les participants ont été outillés sur les notions clés liées aux VSBG et aux EAS, les mécanismes de signalement, l’accompagnement des survivantes ainsi que les responsabilités individuelles et collectives dans la construction d’un climat académique sain et inclusif.

Pour Jean-Baptiste, étudiant à l’ULPGL, cette formation a été une prise de conscience essentielle :
« J’ai compris que le silence face aux abus est une forme de complicité. Désormais, je me sens prêt à sensibiliser mes camarades et à intervenir lorsqu’un cas de harcèlement ou d’exploitation survient. C’est notre devoir de protéger notre communauté universitaire. »
Même détermination chez Grâce, étudiante à l’UCS :
« En tant que femme, je me sens souvent vulnérable dans certains espaces académiques. Mais aujourd’hui, je repars avec des outils concrets pour me défendre et aider les autres. Je veux être une voix pour celles qui n’osent pas parler. »
À travers cette action, l’Université de Goma réaffirme sa volonté de promouvoir un environnement académique sûr, respectueux des droits humains, et inclusif pour toutes et tous. Ce type de formation marque un pas important vers une culture universitaire plus éthique, où chaque étudiant peut évoluer dans la dignité et la sécurité.

Notons que les universités participantes comprenaient : l’Unigom , l’Ulpgl, l’Ucs, l’Uhtgl, l’Uago, l’Isc et l’Isig.
Michael Lufungulo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
En ce 5 décembre, le monde entier célébrons la Journée internationale des volontaire, une occasion de mettre en lumière l’engagement discret mais essentiel de millions de personnes qui donnent de leur temps, de leurs compétences et de leur énergie au service des autres. À Bukavu, […]
ACTUALITÉS
En ce 5 décembre, le monde entier célébrons la Journée internationale des volontaire, une occasion de mettre en lumière l’engagement discret mais essentiel de millions de personnes qui donnent de leur temps, de leurs compétences et de leur énergie au service des autres. À Bukavu, les U-Reporters se distinguent par leur engagement citoyen, en sensibilisant, écoutant et agissant pour leur communauté.
Des jeunes qui s’engagent pour le bien commun
Dans un contexte marqué par les inégalités, la désinformation et les défis socio-économiques, les jeunes volontaires de la plateforme U-Report, soutenue par l’UNICEF, jouent un rôle clé dans la transformation de leur environnement. Ces jeunes ne se contentent pas de répondre aux sondages ; ils deviennent des acteurs du changement.
Platine Simba, 26 ans, jeune leader de la communauté et membre actif du programme U-Report
Être U-Reporter, c’est pour moi un moyen d’apporter ma contribution à la société. Je participe à des campagnes de sensibilisation, surtout dans les écoles. En tant que volontaire, j’ai appris à écouter les autres et à m’impliquer dans des causes importantes comme la lutte contre les violences basées sur le genre.
Le volontariat est une force.Il ne demande ni diplôme, ni argent, mais un cœur prêt à servir.
Les U-Reporters de Bukavu nous rappellent que le changement commence par des gestes simples, portés par des jeunes déterminés à bâtir un monde meilleur.
Pourquoi célébrer cette journée ?
Parce que le volontariat n’est pas seulement un acte de générosité ; c’est un engagement civique, un choix de société. Il contribue à bâtir une communauté plus humaine, plus solidaire, et plus résiliente. En RDC, où les besoins sociaux restent énormes, le rôle des volontaires est encore plus crucial.
Un appel à l’action
En cette journée, notre média souhaite saluer le courage de tous les volontaires et encourager chacun à s’engager, même modestement. Car parfois, un simple geste peut transformer une vie.
En cette Journée internationale des volontaires, rendons hommage à ces femmes et hommes qui choisissent chaque jour de donner sans attendre en retour. Leur engagement, souvent silencieux, bâtit des ponts de solidarité là où il y a des murs d’indifférence. Que leur exemple nous inspire à faire, nous aussi, notre part, car changer le monde commence parfois par un simple acte de cœur.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à Bukavu