POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES
Au Sud-Kivu, il a actuellement des milliers d’enfants zéro dose, c’est-à-dire qui ne se sont jamais fait vacciner, et d’autres sous-vaccinés, c’est-à-dire qu’ils ont manqué plusieurs doses prévues dans le calendrier vaccinal. Cette situation qui met en danger la vie de ces enfants, a été […]
La mode ne se limite plus à une simple affaire de goût ou d’élégance : elle est devenue, pour de nombreux jeunes, un puissant outil d’affirmation de soi. À Bukavu, comme dans d’autres villes africaines, un phénomène se dessine avec force : des jeunes qui […]
Environ 40 journalistes, enfants journalistes du RJAE et enfants reporters de l’UNICEF, s’engagent à contribuer aux efforts visant l’amélioration de la couverture vaccinale en RDC. Ils l’ont dit ce mercredi 30 août 2023, à l’issue d’une formation organisée à Bukavu au Sud-Kivu, par le Programme […]
Chaque année, des millions d’enfants sont protégés grâce aux vaccins contre des maladies graves comme la rougeole, la polio ou la coqueluche. Pourtant, dans de nombreuses régions du monde, vacciner un enfant reste un combat. Manque d’information, rumeurs, résistances culturelles : les obstacles sont nombreux […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo. Watoto News vous replonge dans le quotidien des […]
ACTUALITÉS MULTIMÉDIADes centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo.
Watoto News vous replonge dans le quotidien des enfants sinistrés dans les sites des incendies en général et au Camp Zaire en particulier à Bukavu.
Des situations assez récurrentes dans le chef lieu de la province du Sud Kivu et qui devraient interpeller les gestionnaires de la ville en matière de prévention des incendies .
Ainsi, avec plus de 500 maisons consumées, plusieurs enfants font face au froid, à la faim, et surtout à l’incertitude de reprendre l’école.
Ces enfants avec leurs parents crient « au secours » !
C’est un Dossier réalisé par Ernest Muhero
Deux enfants d’une même famille ont été grièvement blessés dans le village de Maziba, groupement de Mulamba, suite aux affrontements survenus dimanche 17 août 2025 entre les Wazalendo et les M23 dans le village voisin de Ndola. Selon nos sources sur place, une bombe serait […]
ACTUALITÉSDeux enfants d’une même famille ont été grièvement blessés dans le village de Maziba, groupement de Mulamba, suite aux affrontements survenus dimanche 17 août 2025 entre les Wazalendo et les M23 dans le village voisin de Ndola.
Selon nos sources sur place, une bombe serait tombée sur leur maison, blessant les enfants alors qu’ils s’y trouvaient. Ils ont été rapidement transférés à l’hôpital de Nzibira pour recevoir des soins médicaux.
Le père des enfants, dont la maison a été complètement détruite, lance un appel pressant aux humanitaires et aux personnes de bonne volonté pour obtenir une aide en faveur de ses enfants blessés et une reconstruction de leur habitat.
Par ailleurs, ces violences ont également provoqué la dispersion de plusieurs enfants dans les groupements de Kaniola, Mulamba, Burhale et Rubimbi. Un suivi urgent est nécessaire pour leur prise en charge.
Cette tragédie rappelle une fois de plus que dans chaque conflit, ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribut.
Fiston Aganze volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Dans les marchés populaires de Bukavu comme Kadutu ou Bagira, toutes sortes de médicaments sont vendus à bas prix : sirops pour enfants, antibiotiques, comprimés non identifiés. Pourtant, ces produits sont souvent écoulés sans ordonnance, ni contrôle médical, mettant en danger la santé voire la […]
ACTUALITÉSDans les marchés populaires de Bukavu comme Kadutu ou Bagira, toutes sortes de médicaments sont vendus à bas prix : sirops pour enfants, antibiotiques, comprimés non identifiés. Pourtant, ces produits sont souvent écoulés sans ordonnance, ni contrôle médical, mettant en danger la santé voire la vie des enfants.
On les retrouve à même le sol, exposés au soleil et à la poussière, dans des petits stands ou sur des bâches. Les vendeurs, souvent sans aucune formation médicale, cherchent simplement à survivre, sans mesurer les risques qu’ils font courir à des milliers de personnes.
Madame Furaha, mère de trois enfants, témoigne :
« J’achète au marché parce que c’est moins cher. Mais mon fils a fait une crise après un sirop expiré. Je regrette. »
Jean-Baptiste, vendeur à Kadutu, justifie : « Les gens n’ont pas d’argent pour aller à la pharmacie. Moi, je vends ce que j’ai, c’est pour survivre. »
Mais les médecins, eux, alertent. Au centre de santé SOS, les cas d’intoxication médicamenteuse chez les enfants augmentent.
Dr Blandine Bahindwa explique : « Ces produits détruisent le foie, les reins… et parfois causent la mort. Les enfants paient le prix de l’ignorance et de la misère. »
La vente de médicaments dans la rue est bien plus qu’un simple commerce informel : c’est une menace réelle pour la santé publique. Et à Bukavu, ce fléau est devenu quotidien.
Protéger les enfants, c’est la responsabilité de tous : parents, vendeurs, autorités. Ensemble, disons non aux médicaments sans contrôle. La santé des enfants n’a pas de prix.
Alliance Birhange volontaire pour les enfants et les jeunes au Sud Kivu
La République démocratique du Congo (RDC) a été éliminée du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 après sa défaite 3-1 contre le Maroc, ce dimanche 17 août à Nairobi. Malgré deux victoires lors des précédentes rencontres, les Léopards n’ont pas réussi à se qualifier pour […]
ACTUALITÉSLa République démocratique du Congo (RDC) a été éliminée du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 après sa défaite 3-1 contre le Maroc, ce dimanche 17 août à Nairobi. Malgré deux victoires lors des précédentes rencontres, les Léopards n’ont pas réussi à se qualifier pour les quarts de finale.
Le Maroc a rapidement pris l’avantage en ouvrant le score dès la 8e minute. La RDC a réagi avant la pause grâce à une égalisation de Jephté Kitambala à la 43e minute, permettant aux deux équipes de regagner les vestiaires sur un score de parité.
En seconde période, les Congolais ont montré des signes de fatigue. Le Maroc a inscrit son deuxième but à la 70e minute sur penalty, avant de creuser l’écart dix minutes plus tard, scellant ainsi la défaite de la RDC.
Avec cette défaite, les Léopards terminent troisièmes du groupe A avec six points, derrière le Kenya (10 points) et le Maroc (9 points), et sont donc éliminés de la compétition.
Cette élimination marque une nouvelle désillusion pour la RDC, qui avait déjà été éliminée dès la phase de groupes lors de l’édition précédente en 2022.
Michael Lufungulo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Dans de nombreuses familles, les tests ADN sont de plus en plus utilisés pour confirmer ou contester une filiation. Si cette démarche peut avoir une valeur juridique, elle laisse souvent de profondes blessures émotionnelles chez l’enfant, bien au-delà du résultat. Trop souvent, ces tests sont […]
ACTUALITÉSDans de nombreuses familles, les tests ADN sont de plus en plus utilisés pour confirmer ou contester une filiation. Si cette démarche peut avoir une valeur juridique, elle laisse souvent de profondes blessures émotionnelles chez l’enfant, bien au-delà du résultat. Trop souvent, ces tests sont réalisés sans explication, sans préparation psychologique, et surtout sans prendre en compte le ressenti de l’enfant, qui en devient la première victime.
Mariam Lwaboshi, 14 ans:
« Quand on m’a dit que je devais faire un test ADN, je ne savais même pas ce que c’était. J’ai cru que j’étais malade. Plus tard, j’ai compris que mon père doutait que j’étais sa fille. Depuis, je ne me sens plus aimée. »
Junior Fabiona, 13 ans:
« Le jour du test, mon père ne m’a même pas regardé. Après les résultats, il a disparu. Je vis avec ma mère maintenant, mais je me demande toujours pourquoi il m’a abandonné. »
Grâce Lukenge, 12 ans:
« Le test a confirmé que j’étais bien sa fille, mais tout a changé. La confiance est partie. »
Emmanuel Caleb, 15 ans:
« Toute la famille a su pour le test. À l’école, on me posait des questions. C’était humiliant. »
Les experts tirent la sonnette d’alarme : un test ADN, bien que scientifique, peut avoir des conséquences profondes sur l’équilibre émotionnel d’un enfant. Utilisé sans précaution, il devient une source de douleur plutôt qu’un outil de vérité.
Me Alain Mbuyi, juriste spécialisé en droits de l’enfant, prévient :
« Les tests ADN doivent être utilisés avec prudence. On ne peut pas ignorer l’impact psychologique sur un mineur, surtout quand cela remet en cause la filiation. »
Dr Rachel Ngoy, sociologue de la famille, insiste sur les conséquences sociales :
« Dans nos sociétés, l’identité familiale a un poids énorme. Un enfant rejeté après un test ADN subit une double peine : la rupture familiale et la stigmatisation sociale. »
Pasteur Hilaire, conseiller psychosocial, appelle à la responsabilité des adultes :
« Avant de faire un test ADN, il faut parler à l’enfant, l’écouter, l’encadrer. Trop souvent, les adultes pensent à eux sans penser à l’âme fragile de l’enfant. »
Dr Léon Tshibasu, pédiatre, confirme les séquelles possibles :
« Certains enfants que je reçois présentent des troubles liés à l’abandon. Le test ADN peut être à l’origine de cette douleur. Il faut un accompagnement émotionnel. »
Tous s’accordent : l’enfant n’est pas une pièce à conviction. Il a droit à la dignité, au respect et à un cadre affectif stable. Le recours au test ADN ne doit jamais effacer l’obligation de protéger l’enfant.
Un test ADN ne doit pas être une arme dans un conflit familial. Il doit être encadré, expliqué, accompagné. Parce qu’un enfant, c’est plus qu’un résultat : c’est une personne, avec des droits, des émotions, et une histoire qu’on doit préserver.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes au sud kivu
Une septantaine de jeunes du groupement de Buzi, en territoire de Kalehe au Sud-Kivu, ont été officiellement certifiés ce dimanche 17 août comme ambassadeurs de la paix. Cette certification marque la fin d’une formation axée sur l’éducation à la paix et la résolution pacifique des […]
ACTUALITÉSUne septantaine de jeunes du groupement de Buzi, en territoire de Kalehe au Sud-Kivu, ont été officiellement certifiés ce dimanche 17 août comme ambassadeurs de la paix. Cette certification marque la fin d’une formation axée sur l’éducation à la paix et la résolution pacifique des conflits.
La cérémonie s’est tenue à Minova en présence d’acteurs locaux, de partenaires techniques et des familles. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme pour l’Éducation à la Paix (PBEA), appuyé par l’UNICEF, qui vise à outiller les jeunes pour en faire des relais communautaires de la cohésion sociale.
Justin Amisi, président provincial du comité de pilotage du PBEA, a souligné :
« Celui qui enterre la hache de guerre s’engage pour la cohésion pacifique. Il faudrait qu’il y ait dans chaque famille un ambassadeur de la paix. »
Les jeunes certifiés ont exprimé leur gratitude envers les formateurs et l’UNICEF :
« Cette formation a été une véritable école de vie. Elle nous a donné les outils pour bâtir une société plus juste et pacifique. »
Ils ont également lancé un appel à leurs camarades pour rejoindre cette dynamique de paix.
Cette nouvelle promotion d’ambassadeurs renforce le réseau de jeunes engagés dans la consolidation de la paix dans une région marquée par les conflits armés et communautaires.
Jackson Maliyabwana volontaire pour les enfants et les jeunes à Minova
Les progrès de la génétique permettent aujourd’hui de retracer l’origine biologique d’un enfant à partir de son ADN. Pour les enfants orphelins, cette avancée représente souvent un espoir : celui de retrouver un parent, une fratrie, ou tout simplement un lien avec leurs racines. Mais […]
ACTUALITÉSLes progrès de la génétique permettent aujourd’hui de retracer l’origine biologique d’un enfant à partir de son ADN. Pour les enfants orphelins, cette avancée représente souvent un espoir : celui de retrouver un parent, une fratrie, ou tout simplement un lien avec leurs racines. Mais cette recherche, parfois douloureuse, soulève une question essentielle : faut-il toujours connaître ses origines biologiques, même au prix de son équilibre personnel ? Et jusqu’où aller sans violer le droit à l’oubli de l’enfant, son intimité et sa liberté de choisir sa propre voie ?
À Bukavu, Léonie, 15 ans, orpheline depuis la petite enfance, confie :
« J’ai fait un test ADN pour retrouver ma famille. J’ai su qui était ma tante, mais elle ne voulait pas me parler. J’aurais préféré ne pas savoir. »
À Goma, Salomé Bubala, 12 ans, adoptée à l’âge de 3 ans, raconte :
« Mon ADN a révélé que j’ai des frères au Congo. Mais je vis en Europe, je ne sais pas quoi faire de cette information. »
Nathan Yowali, 13 ans, sans lien familial connu, est plus catégorique :
« Je ne veux pas qu’on me parle de mon passé. Je veux vivre ma vie comme je suis aujourd’hui. »
Avis des spécialistes
Dr. Mireille Mbuyi psychologue clinicienne :
« La génétique ne doit jamais primer sur le bien-être psychologique de l’enfant. Certains ne sont pas prêts à porter ce poids. »
Me Justin Malanda, avocat en droit de l’enfant :
« La Convention relative aux droits de l’enfant (article 8) reconnaît le droit de préserver son identité, mais aussi sa vie privée (article 16). Il faut toujours équilibrer ces deux dimensions. »
Prof. Jean-Claude Moke*, spécialiste en bioéthique :« Le test ADN ne doit pas devenir une obligation. Chaque enfant doit pouvoir dire non, surtout s’il est en phase de reconstruction personnelle. »
Sœur Thérèse Kapinga, responsable d’un centre d’accueil :
« Certains enfants, après avoir connu leur famille biologique, sombrent dans la confusion ou le rejet. Ce n’est pas toujours une solution. »
Pasteur Hilaire Moke, conseiller jeunesse :
« Retrouver ses origines n’est pas une urgence spirituelle. L’essentiel, c’est d’aider l’enfant à s’aimer, avec ou sans passé connu. »
Les experts appellent à une approche individualisée. Le progrès technologique ne doit jamais s’imposer au détriment du ressenti de l’enfant. Qu’il choisisse de savoir ou d’oublier, sa décision doit être respectée, encadrée, accompagnée. La génétique peut être un outil puissant, mais elle ne peut jamais remplacer l’écoute, le respect et l’amour.
Les enfants orphelins génétiquement tracés sont au cœur d’un dilemme humain et juridique. Entre la quête d’identité et le droit à l’oubli, aucun chemin n’est universel. C’est pourquoi toute démarche liée à l’ADN doit se faire avec prudence, dans le respect total des droits de l’enfant. La science peut éclairer, mais c’est le cœur de l’enfant qui doit décider s’il veut avancer vers ses origines… ou construire sa vie autrement.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes au sud kivu
Dans plusieurs établissements scolaires de la République Démocratique du Congo, les enfants vivant avec des handicaps héréditaires subissent encore stigmatisation, moqueries et marginalisation. Bien que ces enfants aient les mêmes droits et aspirations que les autres apprendre, jouer, rêver leur différence génétique devient souvent un […]
ACTUALITÉSDans plusieurs établissements scolaires de la République Démocratique du Congo, les enfants vivant avec des handicaps héréditaires subissent encore stigmatisation, moqueries et marginalisation. Bien que ces enfants aient les mêmes droits et aspirations que les autres apprendre, jouer, rêver leur différence génétique devient souvent un motif d’exclusion silencieuse.
Ces handicaps, tels que la dystrophie musculaire (une maladie héréditaire qui affaiblit progressivement les muscles) ou certains syndromes génétiques rares, affectent leur mobilité, leur autonomie ou leur comportement. Pourtant, c’est souvent le regard de l’entourage scolaire qui pèse le plus lourd.
Sarah Mwanabute,11 ans, habitante de Bukavu et atteinte de dystrophie musculaire, raconte :
« En classe, je suis la seule qui a besoin d’aide pour écrire. Les autres me regardent bizarrement, certains disent que je fais semblant. »
À Lubumbashi, Marius Bugambo, 13 ans, atteint d’un syndrome génétique rare, témoigne :
« J’ai été retiré d’un groupe de théâtre scolaire parce que les professeurs pensaient que je ne pouvais pas suivre. »
Ces récits illustrent une forme de violence invisible : la stigmatisation. Elle nuit profondément à l’estime de soi des enfants et compromet leur développement émotionnel, social et éducatif.
Pasteur Hilaire Moke, conseiller jeunesse, s’indigne :
« Chaque enfant est un projet de Dieu, handicap ou pas. Ce que l’école fait subir à ces enfants est inacceptable. »
Esther Mukendi, mère d’un enfant porteur de handicap, ajoute :
« On oublie que ces enfants sont aussi des élèves. Ils veulent apprendre, jouer, rêver… »
Le Professeur Jean-Pierre Kalonda, spécialiste en inclusion scolaire, alerte :
« Tant que l’on ne formera pas les enseignants à l’inclusion, les enfants porteurs de handicaps resteront à la marge. »
Au-delà de l’accès physique à l’école, il est urgent de garantir une inclusion réelle, affective et pédagogique pour tous les enfants. Sans cette volonté collective, les droits de ces enfants resteront théoriques.
Tant que le handicap sera perçu comme une faiblesse au lieu d’une diversité, tant que l’école n’apprendra pas à accueillir toutes les différences, des milliers d’enfants continueront à rêver d’une classe où ils ne seront plus jugés… mais simplement considérés comme des élèves à part entière.
Louise bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes
À l’approche de la rentrée scolaire prévue le 1er septembre 2025 en République Démocratique du Congo, de nombreux parents du territoire de Kabare peinent à réunir les moyens nécessaires pour préparer leurs enfants. À deux semaines du retour en classe, l’inquiétude grandit face à une […]
ACTUALITÉSÀ l’approche de la rentrée scolaire prévue le 1er septembre 2025 en République Démocratique du Congo, de nombreux parents du territoire de Kabare peinent à réunir les moyens nécessaires pour préparer leurs enfants. À deux semaines du retour en classe, l’inquiétude grandit face à une crise économique persistante, aggravée par l’insécurité et les déplacements forcés causés par les conflits armés.
À Miti, Maisha Zihalirwa Émile exprime son désarroi : « Les moyens pour préparer les enfants sont jusqu’à présent indisponibles. Avec la situation actuelle, je ne sais pas comment je vais acheter les fournitures et les uniformes pour mes enfants. »
Un autre parent, Adolphe Murhula, également de Miti, partage la même inquiétude : « Nous sommes plusieurs familles à avoir fui nos villages à cause des conflits. Nos enfants ont besoin de matériel scolaire, mais nous manquons de tout. »
À Kashusha, Bahati Bezo tire la sonnette d’alarme : « La rentrée approche, mais je n’ai presque rien préparé pour mes enfants. Nous lançons un appel urgent aux organisations humanitaires pour nous aider. »
Dans ces conditions, de nombreux enfants risquent de débuter l’année scolaire dans une précarité alarmante. Les parents lancent un appel pressant aux ONG et organisations humanitaires pour qu’ils puissent envoyer leurs enfants à l’école dans des conditions dignes.
Pascal Marhegane Ki-Moon, volontaire pour les enfants et les jeunes au Sud-Kivu
Le corps sans vie d’un jeune garçon, Éric Byamungu, a été retrouvé vendredi 15 août 2025 dans les eaux du lac Kivu, près du port Salama, sur l’avenue Michombero, dans le quartier Nkafu, à Bukavu. Selon Didienne Mwati, cheffe adjointe du quartier Nkafu, qui s’est […]
ACTUALITÉSLe corps sans vie d’un jeune garçon, Éric Byamungu, a été retrouvé vendredi 15 août 2025 dans les eaux du lac Kivu, près du port Salama, sur l’avenue Michombero, dans le quartier Nkafu, à Bukavu.
Selon Didienne Mwati, cheffe adjointe du quartier Nkafu, qui s’est confiée à Watoto News le corps de la victime est remonté à la surface aux environs de 6h du matin. Le jeune garçon, âgé d’environ 15 ans et originaire de Kavumu (territoire de Kabare), s’était noyé le mercredi précédent.
Les circonstances exactes de la noyade restent inconnues. Toutefois, Didienne Mwati appelle à plus de vigilance, notamment de la part des jeunes, en cette période de vacances scolaires.
Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la sensibilisation autour des dangers liés aux baignades non surveillées, surtout en période de vacances.
Moïse Agawam volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News.
À l’heure du numérique et de la médecine de précision, les données génétiques représentent une richesse scientifique, mais aussi un danger lorsqu’elles sont mal protégées. Dès leur plus jeune âge, certains enfants se voient prélever de l’ADN à des fins médicales, administratives ou même familiales. […]
ACTUALITÉSÀ l’heure du numérique et de la médecine de précision, les données génétiques représentent une richesse scientifique, mais aussi un danger lorsqu’elles sont mal protégées. Dès leur plus jeune âge, certains enfants se voient prélever de l’ADN à des fins médicales, administratives ou même familiales. Or, derrière ces actes souvent banalisés, se cachent de graves atteintes à la vie privée de l’enfant.
Des témoignages d’enfants de Goma et Uvira révèlent un malaise profond : analyses d’ADN réalisées sans consentement, informations sensibles divulguées à leur insu, humiliations sociales dues à une mauvaise gestion de leurs résultats médicaux.
« J’ai eu honte », confie Nathanaël, 15 ans, après avoir appris qu’un test de paternité avait été effectué sans qu’il soit informé. Clarisse, 12 ans, s’interroge sur la fuite d’informations médicales dans son entourage. Joël, 17 ans, refuse qu’on décide à sa place sur l’utilisation de son sang. Ces enfants expriment un besoin fondamental : être reconnus comme des sujets de droit, et non comme de simples objets d’analyse.
Selon l’article 16 de la Convention internationale des droits de l’enfant, tout enfant a droit à la protection de sa vie privée, y compris en matière de santé. De plus, le Règlement général sur la protection des données (RGPD), bien que d’origine européenne, constitue une référence pour encadrer l’usage des données personnelles, y compris génétiques : tout traitement doit être légal, transparent et justifié, et le consentement éclairé est essentiel même pour les mineurs.
Les conséquences d’une mauvaise protection de ces données sont lourdes : stigmatisation, exclusion, atteinte psychologique, voire discriminations à l’école ou dans la famille.
Si l’enfant n’est pas informé, écouté et protégé, c’est tout un pan de son identité qui est violé, parfois pour le reste de sa vie.
Face à ce constat, il est urgent que les gouvernements, les professionnels de santé, les parents et les partenaires techniques mettent en place des cadres légaux stricts, renforcent la sensibilisation sur l’usage des données génétiques et garantissent une participation active des enfants dans toute décision les concernant. Car protéger leurs données, c’est protéger leur dignité.
Ne pas protéger les données génétiques des enfants, c’est exposer leur vie privée, leur dignité et parfois même leur avenir. Face à ces enjeux, il est urgent de garantir leur consentement, leur anonymat et leur droit à l’information, pour que la science ne devienne pas une source de vulnérabilité.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à bukavu