Au Sud-Kivu, il a actuellement des milliers d’enfants zéro dose, c’est-à-dire qui ne se sont jamais fait vacciner, et d’autres sous-vaccinés, c’est-à-dire qu’ils ont manqué plusieurs doses prévues dans le calendrier vaccinal. Cette situation qui met en danger la vie de ces enfants, a été […]
La mode ne se limite plus à une simple affaire de goût ou d’élégance : elle est devenue, pour de nombreux jeunes, un puissant outil d’affirmation de soi. À Bukavu, comme dans d’autres villes africaines, un phénomène se dessine avec force : des jeunes qui […]
Environ 40 journalistes, enfants journalistes du RJAE et enfants reporters de l’UNICEF, s’engagent à contribuer aux efforts visant l’amélioration de la couverture vaccinale en RDC. Ils l’ont dit ce mercredi 30 août 2023, à l’issue d’une formation organisée à Bukavu au Sud-Kivu, par le Programme […]
Chaque année, des millions d’enfants sont protégés grâce aux vaccins contre des maladies graves comme la rougeole, la polio ou la coqueluche. Pourtant, dans de nombreuses régions du monde, vacciner un enfant reste un combat. Manque d’information, rumeurs, résistances culturelles : les obstacles sont nombreux […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo. Watoto News vous replonge dans le quotidien des […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo.
Watoto News vous replonge dans le quotidien des enfants sinistrés dans les sites des incendies en général et au Camp Zaire en particulier à Bukavu.
Des situations assez récurrentes dans le chef lieu de la province du Sud Kivu et qui devraient interpeller les gestionnaires de la ville en matière de prévention des incendies .
Ainsi, avec plus de 500 maisons consumées, plusieurs enfants font face au froid, à la faim, et surtout à l’incertitude de reprendre l’école.
Ces enfants avec leurs parents crient « au secours » !
Chaque année, le 17 novembre, le monde célèbre la Journée Mondiale de la Prématurité. C’est l’occasion de rappeler que chaque naissance prématurée est un défi pour les familles et pour les systèmes de santé, surtout dans des zones comme Kabare où les ressources sont limitées. […]
Chaque année, le 17 novembre, le monde célèbre la Journée Mondiale de la Prématurité. C’est l’occasion de rappeler que chaque naissance prématurée est un défi pour les familles et pour les systèmes de santé, surtout dans des zones comme Kabare où les ressources sont limitées.
La prématurité concerne un nombre croissant de nouveau-nés et peut entraîner des complications graves, voire la mort, si les bébés ne reçoivent pas les soins adaptés. Pourtant, beaucoup de parents ignorent les signes de prématurité et les gestes essentiels pour protéger leur enfant. Sensibiliser, informer et soutenir les familles devient donc une priorité.
Comprendre la prématurité
Un bébé est considéré prématuré lorsqu’il naît avant 37 semaines de grossesse. Plus la naissance est précoce, plus les risques pour la santé du bébé sont élevés. Parmi ces risques, on retrouve des difficultés respiratoires, des troubles digestifs, des infections et des retards de développement.
Agir ensemble
À Kabare, il est crucial que la communauté, les professionnels de santé et les familles se mobilisent pour : Encourager le suivi prénatal et la consultation régulière pendant la grossesse. Informer sur l’importance de la nutrition maternelle et de l’hygiène néonatale. Soutenir les familles dès la naissance d’un bébé prématuré, en leur donnant accès à l’information et aux soins nécessaires.
Un appel à la solidarité
Chaque bébé compte, et chaque vie prématurée sauvée est une victoire. Les familles ne doivent pas être seules face à ces défis. La Journée Mondiale de la Prématurité nous rappelle que protéger les plus vulnérables est une responsabilité collective. À Kabare, comme ailleurs, il est temps de sensibiliser, d’éduquer et de renforcer le soutien pour que chaque petit soit accompagné dès ses premiers instants de vie.
Un bébé prématuré a besoin de notre attention, de notre engagement et de notre amour. Ensemble, nous pouvons faire la différence.
Yseult Lwango, volontaire pour les enfants et les jeunes
Les combats violents survenus le lundi 17 novembre 2025 entre deux groupes armés dans les environs de Tshivanga au cœur du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB), ont plongé plusieurs localités du territoire de Kabare dans une profonde inquiétude.Au-delà de la paralysie de la Route Nationale […]
Les combats violents survenus le lundi 17 novembre 2025 entre deux groupes armés dans les environs de Tshivanga au cœur du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB), ont plongé plusieurs localités du territoire de Kabare dans une profonde inquiétude. Au-delà de la paralysie de la Route Nationale n°3 (RN3), ce sont surtout les enfants qui subissent les conséquences les plus lourdes de cette énième flambée de violence.
Écoles fermées, cours suspendus : l’éducation en otage du conflit
Dès l’aube, de violentes détonations ont été entendues jusque dans les villages voisins du parc Kafurumaye, Miti, Mudaka, Cibumbiro provoquant la panique générale. Les écoles situées à proximité du PNKB, telles que le C.S Popof, Apoline, l’EP Kafurumaye ou l’EP Cirharhangwa, ont dû fermer précipitamment leurs portes.
« Les enfants tremblaient, certains refusaient de quitter leurs parents. Nous avons fermé l’école dès 7h »,
témoigne un enseignant de Miti, encore sous le choc.
Entre 5h et 13h, la RN3 est restée bloquée, coupant l’accès à des localités entières comme Miti, Bunyakiri, Hombo, Bitale et Walikale. Cette interruption a empêché de nombreux élèves et enseignants de rejoindre les écoles, accentuant une précarité déjà critique dans une région où les infrastructures scolaires sont limitées et difficiles d’accès.
Une détresse psychologique ignorée
Les explosions du matin ont ravivé des traumatismes chez des enfants déjà marqués par des années de conflits. Un chef local rapporte :
« Les enfants sont traumatisés, ils posent des questions auxquelles personne ne sait répondre. Certains refusent de sortir ou même de dormir seuls. »
Dans ces conditions, la continuité de l’apprentissage est gravement compromise. Classes surchargées, matériel insuffisant, insécurité routière : le moindre accrochage militaire suffit à paralyser le système éducatif local pendant plusieurs jours, parfois davantage.
Une génération en danger
Alors qu’aucun bilan officiel n’a encore été communiqué sur les pertes humaines ou matérielles, les dégâts sociaux sont déjà visibles. La région de Kabare, déjà fragilisée par les déplacements de populations et la déforestation, voit ses enfants privés de leur droit fondamental à l’éducation et à la protection.
Fermetures d’écoles, apprentissages interrompus, traumatismes psychologiques… pour les jeunes, chaque jour de conflit détruit un peu plus l’espoir d’un avenir meilleur.
Un appel urgent à l’action
Face à cette situation, les éducateurs et leaders communautaires lancent un cri d’alarme :
« Les enfants ne doivent pas payer le prix d’un conflit qu’ils ne comprennent même pas. Leur protection doit être une priorité. »
Ils appellent à : sécuriser l’accès aux écoles, offrir un accompagnement psychosocial d’urgence,et adopter des mesures concrètes pour préserver les enfants des violences.
Dans une zone où l’éducation est souvent la seule porte de sortie pour les jeunes, chaque jour d’interruption scolaire est une perte immense. Protéger ces enfants, c’est protéger l’avenir de toute une communauté.
Yseult Lwango, volontaire pour les enfants et les jeunes à Kabare
Plusieurs écoles du territoire de Kabare Nord se sont retrouvées pour une journée culturelle riche en émotions et en découvertes,le dimanche 16 novembre 2025, organisée par l’association Réseau d’Émergence et Valorisation des Étoiles (REVE). L’événement a eu lieu à l’Institut Maendeleo, au centre de Miti. […]
Plusieurs écoles du territoire de Kabare Nord se sont retrouvées pour une journée culturelle riche en émotions et en découvertes, le dimanche 16 novembre 2025, organisée par l’association Réseau d’Émergence et Valorisation des Étoiles (REVE). L’événement a eu lieu à l’Institut Maendeleo, au centre de Miti.
Cette rencontre a offert aux élèves un espace d’expression et de valorisation de leurs talents à travers diverses activités : compétitions de danses traditionnelles, épreuves de « Génie en herbe », prestations musicales, jeux sportifs et animations ludiques. Tout au long de la journée, les jeunes ont montré leur créativité, leur esprit d’équipe et leur passion pour la culture.
L’objectif de cette initiative, selon les organisateurs, est d’éveiller les talents des élèves, tout en mettant en valeur la culture locale et en stimulant les capacités intellectuelles et artistiques. Elle vise également à renforcer les liens entre écoles du territoire.
Les établissements participants comprenaient l’Institut de Mudaka, l’ITAV Kabisi, l’Institut Miti, l’Institut Maendeleo et l’Institut Mushungurhi. Chaque école a apporté une touche unique, créant un spectacle varié et apprécié par tous.
Témoignages d’élèves enthousiastes
Josué Ayagirwe, élève à l’Institut Maendeleo, témoigne :
« C’était impressionnant de voir toutes les écoles réunies. J’ai appris en observant les autres et en participant. J’encourage les organisateurs à continuer : ces journées nous motivent à développer nos talents. »
Samuel Mulongo, de l’Institut Miti, ajoute :
« Une expérience incroyable. Les danses, la musique, les jeux intellectuels m’ont beaucoup plu. J’espère que cela deviendra une tradition annuelle. »
Une activité éducative et culturelle saluée par les enseignants
Pour les responsables éducatifs, cette journée dépasse le cadre récréatif. Elle contribue à l’éducation globale des élèves, à la préservation des traditions locales et à l’encouragement à l’excellence scolaire. Les organisateurs ont invité les jeunes à se préparer activement pour les prochaines éditions, avec encore plus d’enthousiasme.
L’événement s’est terminé dans une ambiance festive et prometteuse, avec des élèves et enseignants satisfaits, engagés à faire de la prochaine édition un moment encore plus fort.
Yseult Lwango, volontaire pour les enfants et les jeunes à Kabare
Chaque année, le 16 novembre, le monde célèbre la Journée internationale de la tolérance, proclamée par l’UNESCO en 1995 pour promouvoir le respect, la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique entre les peuples. Dans un monde secoué par les conflits, les discours de haine, les […]
Chaque année, le 16 novembre, le monde célèbre la Journée internationale de la tolérance, proclamée par l’UNESCO en 1995 pour promouvoir le respect, la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique entre les peuples. Dans un monde secoué par les conflits, les discours de haine, les discriminations et les préjugés, cette journée rappelle que la tolérance est une force, et non une faiblesse,essentielle à la construction d’une société juste et inclusive.
Qu’est-ce que la tolérance ?
L’UNESCO définit la tolérance comme « le respect, l’acceptation et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures du monde, de nos modes d’expression et de nos façons d’être humains ». Elle signifie reconnaître le droit de chacun à être différent, dans le respect des autres.
Pourquoi sensibiliser les enfants et les jeunes ?
Les enfants naissent sans préjugés. Ce sont les modèles parents, enseignants, médias, société qui façonnent leurs valeurs. Éduquer à la tolérance dès le plus jeune âge est donc fondamental pour former des citoyens ouverts, respectueux des différences et promoteurs de paix. Cette éducation doit inclure : Le respect des cultures, langues et origines diverses L’acceptation des croyances religieuses différentes La reconnaissance des identités de genre et situations de handicap La lutte contre les discriminations sociales et ethniques
Une réalité urgente en RDC
En République Démocratique du Congo, et particulièrement à Bukavu, les enfants grandissent dans un contexte marqué par des tensions ethniques, des discriminations de genre et la stigmatisation*. Dans ce climat, la tolérance devient un outil de prévention essentiel contre les violences, les exclusions et les replis identitaires.
Le rôle des acteurs éducatifs et sociaux
Les écoles doivent intégrer des contenus sur la tolérance dans les cours, organiser des débats, des jeux coopératifs et créer un climat de respect. Les familles ont la mission d’inculquer le respect de l’autre, en bannissant la haine et les stéréotypes dès la maison.
Les médias doivent diffuser des messages de paix, d’acceptation et d’ouverture.
Ce que dit la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE)
L’article 2 de la CDE stipule que « les États doivent protéger les enfants contre toute forme de discrimination, quelles que soient leur origine, leur couleur, leur sexe, leur langue, leur religion ou leur opinion. » Ce droit est fondamental pour bâtir des sociétés inclusives.
Agir pour un monde plus tolérant
La tolérance ne doit pas se limiter à un discours. C’est une urgence éducative, sociale et morale. En cette journée, nous sommes appelés à poser des actes concrets pour construire des environnements où chaque enfant se sent respecté, accepté et en sécurité.
Un enfant éduqué à la tolérance devient un adulte porteur de paix. Et c’est avec eux que se bâtit l’avenir.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Le Club de paix Amani Turunga a tenu une séance de sensibilisation sur la consolidation de la paix en milieu scolaire au Complexe scolaire Elimu Bora, rassemblant plus de 500 élèves ce samedi 15 novembre 2025. L’objectif principal de cette activité était de responsabiliser les […]
Le Club de paix Amani Turunga a tenu une séance de sensibilisation sur la consolidation de la paix en milieu scolaire au Complexe scolaire Elimu Bora, rassemblant plus de 500 élèves ce samedi 15 novembre 2025.
L’objectif principal de cette activité était de responsabiliser les jeunes quant à leur rôle crucial dans la construction d’un climat scolaire serein, respectueux et inclusif. À travers des échanges participatifs, les élèves ont été encouragés à adopter des comportements non violents, à rejeter toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique, et à devenir des ambassadeurs de la paix dans leur entourage.
Les discussions ont souligné l’importance du dialogue, de la tolérance et du vivre-ensemble comme leviers pour prévenir les conflits et renforcer les liens entre élèves.
À l’issue de la séance, plusieurs participants se sont engagés à poser, dans leur quotidien, des gestes concrets de paix, de respect et de solidarité.
Cette initiative montre que la jeunesse scolaire peut jouer un rôle déterminant dans l’édification d’une société plus harmonieuse et équitable.
Michael Lufungulo volontaire pour les enfants et les jeunes à Watoto News
Dans les rues de Bukavu comme dans bien d’autres villes de la RDC, nombreux sont les enfants et les jeunes qu’on retrouve à vendre de l’eau, des beignets, cirer des chaussures ou transporter des marchandises. Ces activités, en apparence anodines, cachent une réalité alarmante : […]
Dans les rues de Bukavu comme dans bien d’autres villes de la RDC, nombreux sont les enfants et les jeunes qu’on retrouve à vendre de l’eau, des beignets, cirer des chaussures ou transporter des marchandises. Ces activités, en apparence anodines, cachent une réalité alarmante : une jeunesse sacrifiée, poussée à abandonner l’école pour subvenir aux besoins familiaux.
Une enfance troquée contre la survie
À seulement 15 ans, Josué Byamungu, orphelin de père, vend des biscuits au marché Bondeko.
« Je voulais devenir enseignant, mais on n’a plus pu payer l’école. Alors je travaille pour aider maman à nourrir mes petits frères »,
confie-t-il.
Un choix contraint, partagé par de nombreux autres enfants. Apprendre ou manger, tel est le dilemme quotidien.
Pourtant, l’article 32 de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) garantit une protection contre l’exploitation économique et les travaux nuisibles. Mais sur le terrain, ces droits sont régulièrement bafoués.
Des petits métiers épuisants et dangereux
Ces enfants exercent des activités pénibles, sans protection. Ashuza Mobundu, 16 ans, transporte chaque jour des sacs de braise à Nyawera.
« J’ai souvent mal au dos, parfois je tombe. »
Aucun équipement, aucune couverture médicale. Leurs efforts ne leur rapportent qu’un maigre revenu, au prix de leur santé et de leur dignité.
Le Dr Christian Ngoy, psychologue, explique :
« Ces enfants vivent sous un stress permanent. Ils perdent confiance en eux, développent des traumatismes et vivent dans l’incertitude. Cela affecte gravement leur avenir. »
Des causes multiples, des solutions limitées
La pauvreté, les conflits familiaux, l’orphelinat, les grossesses précoces ou encore le coût élevé de l’éducation sont autant de facteurs qui nourrissent ce phénomène, selon l’UNICEF. Gloria Wabenga,17 ans, vendeuse d’arachides, confie :
« Retourner à l’école est un rêve… mais qui coûte trop cher. Même quand c’est gratuit, il faut payer les fournitures et l’uniforme. »
Certaines ONG comme Jerood ou SOS Enfance proposent des formations, du soutien scolaire ou des microfinancements. Mais ces actions, bien que louables, restent insuffisantes.
Il est urgent que l’État, les communautés et les partenaires se mobilisent pour garantir à chaque enfant l’accès à une éducation gratuite et de qualité, ainsi que des alternatives de réinsertion. Offrir à ces jeunes la possibilité de retourner à l’école ou d’apprendre un vrai métier, c’est investir dans l’avenir du pays.
Les enfants ne devraient pas avoir à choisir entre vivre et apprendre. Leur place est à l’école, pas dans les marchés.
Louise Bibentyo volontaire pour les enfants et les jeunes à Bukavu
La ville de Bukavu a vécu un moment fort autour de la paix lors d’une rencontre interreligieuse organisée par la Communauté Sant’Egidio, avec le soutien de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement ce samedi 15 Novembre 2025. L’événement, placé sous le thème « Oser […]
La ville de Bukavu a vécu un moment fort autour de la paix lors d’une rencontre interreligieuse organisée par la Communauté Sant’Egidio, avec le soutien de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement ce samedi 15 Novembre 2025.
L’événement, placé sous le thème « Oser la paix », s’est tenu dans un contexte marqué par les tensions et les conflits dans l’est de la RDC, cette rencontre a rassemblé des représentants religieux, jeunes, étudiants, élèves, leaders communautaires et citoyens engagés, tous animés par la volonté commune de dialoguer, d’écouter et de bâtir la paix au quotidien.
Au programme : prières interconfessionnelles, témoignages poignants, réflexions collectives et engagement solennel. Chacun a rappelé que la paix n’est pas un rêve lointain, mais une responsabilité partagée qui commence par de petits gestes au sein des familles, des écoles et des quartiers.
Le moment fort de la journée fut la signature symbolique d’un accord de paix par les leaders religieux présents, un geste fort pour promouvoir la coexistence pacifique, le respect mutuel et l’unité à Bukavu.
Julienne Cishugi,élève de l’École des enfants pour la paix de Sant’Egidio, a ému l’assemblée en déclarant :
« Si tout le monde croyait vraiment, il n’y aurait plus d’enfants dans la rue. Les enfants ont droit à la paix, à l’amitié et à une vie normale. La paix, c’est l’amitié entre nous tous. S’il n’y a pas de paix, il n’y a pas de vie. Construisons la paix ensemble. Ensemble, nous sommes plus forts. »
Un message simple mais puissant, qui rappelle que les enfants sont les premières victimes de l’instabilité,mais aussi des porteurs d’espérance.
Lumière Kashafali volontaire pour les enfants et les jeunes à Watoto News
Un groupe de jeunes U-Reporters a mené une action de sensibilisation au marché Alanine, dans la ville de Goma vendredi 14 Novembre 2025 autour des dangers liés à la mauvaise consommation du Plumpy’nut. Cette pâte nutritive, destinée aux enfants souffrant de malnutrition aiguë, est de […]
Un groupe de jeunes U-Reporters a mené une action de sensibilisation au marché Alanine, dans la ville de Goma vendredi 14 Novembre 2025 autour des dangers liés à la mauvaise consommation du Plumpy’nut.
Cette pâte nutritive, destinée aux enfants souffrant de malnutrition aiguë, est de plus en plus détournée de son usage médical pour être consommée ou vendue librement sur les marchés.
À travers des messages clairs, des affiches, des échanges directs avec les vendeurs et les passants, les jeunes ont alerté la population sur les risques que représente cette pratique.
« Le Plumpy’nut n’est pas une collation comme les autres. Il contient des doses médicales spécifiques pour les enfants gravement malnutris. Le consommer sans suivi médical peut nuire à la santé »,
explique Solange Kayumba jeune U-reporter.
Selon le Docteur Emmanuel kingie responsable du cluster nutrition au sein de l’ONG MEDES en province du nord Kivu , la vente non encadrée de ce produit compromet non seulement le traitement des enfants réellement malnutris, mais expose également d’autres à des complications digestives ou métaboliques.
Les U-Reporters, rappellent que le Plumpy’nut est un médicament et non un aliment ordinaire. Leur message : « Protégeons la santé des enfants, respectons l’usage du Plumpy’nut ».
Cette activité s’inscrit dans les efforts d’engagement communautaire pour une jeunesse responsable et actrice du changement.
Michael Lufungulo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
À Ngangi 1er, dans le territoire de Nyiragongo, plusieurs familles déplacées, venues de différentes zones de la province du Nord-Kivu, vivent dans des conditions très précaires. Hébergées dans des familles d’accueil, elles manquent presque de tout : nourriture, soins de santé, abris dignes… une situation […]
À Ngangi 1er, dans le territoire de Nyiragongo, plusieurs familles déplacées, venues de différentes zones de la province du Nord-Kivu, vivent dans des conditions très précaires. Hébergées dans des familles d’accueil, elles manquent presque de tout : nourriture, soins de santé, abris dignes… une situation qui affecte gravement la santé des enfants.
Interrogés par Watoto News, ce samedi 16 Novembre plusieurs membres de ces familles affirment vivre sans assistance depuis plusieurs mois, ce qui entraîne une augmentation des cas de malnutrition infantile.
« Je viens de Kaina, dans le territoire de Lubero, à cause des affrontements. Cela fait sept mois que je vis ici. Mes enfants souffrent de malnutrition car ils ne mangent qu’une petite bouillie le soir »,
témoigne Kavira Kabuho, mère de quatre enfants.
À seulement 30 mètres, une autre famille héberge neuf enfants, dont certains présentent aussi des signes évidents de malnutrition.
« C’est très difficile. Avant, nous recevions une aide du PAM, mais aujourd’hui, il n’y a plus rien. C’est pourquoi nos enfants tombent malades et souffrent de la faim »,
explique Kahindo Eugénie.
Ces familles lancent un appel aux organisations humanitaires et aux personnes de bonne volonté pour obtenir une aide en soins médicaux et en alimentation de base.
Michael Lufungulo volontaire pour les enfants et les jeunes à watoto News
Dans le territoire de Kabare, la Radio communautaire Voldi vient d’enrichir sa grille de programmes en intégrant une nouvelle émission dédiée aux enfants : « Duel de connaissances », diffusée chaque lundi et vendredi de 16h30 à 17h30. Cette initiative vise à offrir aux élèves […]
Dans le territoire de Kabare, la Radio communautaire Voldi vient d’enrichir sa grille de programmes en intégrant une nouvelle émission dédiée aux enfants : « Duel de connaissances », diffusée chaque lundi et vendredi de 16h30 à 17h30.
Cette initiative vise à offrir aux élèves et écoliers un espace d’expression, de sensibilisation et de résilience, en pleine période de conflit dans l’Est de la RDC. L’émission met en compétition amicale des écoles locales autour de questions éducatives, culturelles et de société. L’objectif est de cultiver l’esprit de recherche, renforcer les capacités intellectuelles des enfants et leur redonner confiance.
Le premier duel a opposé le CS Nabwenge au CS Saint Joseph dans une ambiance conviviale. Pour Zéphirin, encadreur des enfants, cette activité a un effet thérapeutique :
« Les enfants vivent sous stress constant à cause des conflits. Ce programme leur donne un lieu de retrouvailles, les habitue au micro et les éloigne du traumatisme des balles ».
Prince Asumani, chargé des programmes à la Radio Voldi, encourage les participants à faire preuve de courtoisie et de tolérance durant les échanges. Il lance aussi un appel pressant aux personnes de bonne volonté pour soutenir la radio, notamment en carburant, l’un des défis majeurs auxquels fait face cette chaîne communautaire.
Il espère également que des partenaires pourront offrir de petites récompenses aux élèves les plus méritants, pour motiver davantage leur implication.
Zachée Zawadi, volontaire pour les enfants et les jeunes depuis Kavumu