POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES
Au Sud-Kivu, il a actuellement des milliers d’enfants zéro dose, c’est-à-dire qui ne se sont jamais fait vacciner, et d’autres sous-vaccinés, c’est-à-dire qu’ils ont manqué plusieurs doses prévues dans le calendrier vaccinal. Cette situation qui met en danger la vie de ces enfants, a été […]
Des jeunes U-Reporters, des enfants reporters, ainsi que des professionnels des médias, ont pris part à Mbandaka, à une séance de briefing sur la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM), qui se tient traditionnellement en août, mais qui, cette année, sera célébrée le 13 septembre […]
Environ 40 journalistes, enfants journalistes du RJAE et enfants reporters de l’UNICEF, s’engagent à contribuer aux efforts visant l’amélioration de la couverture vaccinale en RDC. Ils l’ont dit ce mercredi 30 août 2023, à l’issue d’une formation organisée à Bukavu au Sud-Kivu, par le Programme […]
Le Programme Élargi de Vaccination (PEV) a organisé ce mardi 29 août 2023, une formation des journalistes et enfants journalistes, sur la vaccination. De 8h 30 à 17 heures, les journalistes ont été dans un atelier organisé par le PEV en collaboration avec le RJAE […]
Des centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo. Watoto News vous replonge dans le quotidien des […]
ACTUALITÉS MULTIMÉDIADes centaines d’enfants sont sans-abris et vivent dans une grande précarité après un incendie monstre la nuit du 3 au 4 juin au Camp Zaire , dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu en RD Congo.
Watoto News vous replonge dans le quotidien des enfants sinistrés dans les sites des incendies en général et au Camp Zaire en particulier à Bukavu.
Des situations assez récurrentes dans le chef lieu de la province du Sud Kivu et qui devraient interpeller les gestionnaires de la ville en matière de prévention des incendies .
Ainsi, avec plus de 500 maisons consumées, plusieurs enfants font face au froid, à la faim, et surtout à l’incertitude de reprendre l’école.
Ces enfants avec leurs parents crient “au secours” !
C’est un Dossier réalisé par Ernest Muhero
Malgré l’appel de la sous-division de l’EDU-NC Idjwi 1 et de certains syndicats d’enseignants pour le début des cours dans les écoles primaires, les cours n’ont pas repris ce lundi 28 octobre 2024 dans le territoire d’Idjwi, au Sud-Kivu. Lors de notre ronde dans les […]
ACTUALITÉSMalgré l’appel de la sous-division de l’EDU-NC Idjwi 1 et de certains syndicats d’enseignants pour le début des cours dans les écoles primaires, les cours n’ont pas repris ce lundi 28 octobre 2024 dans le territoire d’Idjwi, au Sud-Kivu.
Lors de notre ronde dans les écoles primaires de la chefferie de Rubenga, nous avons constaté que les établissements étaient restés fermés, bien que quelques écoliers soient arrivés, envoyés par leurs parents, rapporte un correspondant de Watoto News.
Les enseignants disent poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que le gouvernement réponde favorablement à leurs revendications.
Cette situation décourage certains parents, qui attendent depuis le 2 septembre dernier que leurs enfants puissent commencer à étudier.
“Chaque fois, les autorités disent que nos enfants peuvent maintenant aller à l’école, mais ils arrivent et rentrent sans étudier car les enseignants refusent de suspendre la grève. Il ne sert donc plus à rien d’envoyer nos enfants à l’école, car les enseignants nous ont dit qu’ils ne sont pas encore prêts à reprendre les activités”, explique Bahati, un parent.
La grève des enseignants en RDC impacte négativement le parcours scolaire des enfants. Deux mois après le début de l’année scolaire 2024-2025, le sort des enfants de plusieurs enfants des écoles publiques et conventionnées reste préoccupant à cause du radicalisme des enseignants, qui exigent du gouvernement la concrétisation des accords signés pour l’amélioration de leurs conditions salariales.
Dans une initiative marquante, la ville de Bukavu a lancé une mission ambitieuse visant à récupérer les enfants de la rue et à lutter contre la violence qui gangrène certains quartiers. En seulement cinq jours, cette opération a permis de sauver 66 mineurs, tant des […]
ACTUALITÉSDans une initiative marquante, la ville de Bukavu a lancé une mission ambitieuse visant à récupérer les enfants de la rue et à lutter contre la violence qui gangrène certains quartiers. En seulement cinq jours, cette opération a permis de sauver 66 mineurs, tant des filles que des garçons, ainsi que 41 adultes, dont 36 hommes et 5 femmes. Cette action est dirigée par le Maire de Bukavu, Monsieur Karumba Chikuta Zeno, comme l’ont rapporté nos confrères sur place.
Au cœur de cette mission se trouve l’objectif de réduire la criminalité et les actes de barbarie qui se multiplient dans la ville et ses environs. Le Maire a souligné que bon nombre de ces violences sont souvent perpétrées par des enfants dits « de la rue », un phénomène qu’il souhaite éradiquer afin d’assurer un environnement plus pacifique pour tous les habitants.
Les adultes retrouvés en possession d’armes blanches, telles que des couteaux et des machettes, ont été remis aux autorités policières pour être interrogés et jugés.
Quant aux mineurs récupérés, ils seront réintégrés dans leurs familles respectives, notamment ceux originaires des périphéries comme Mudaka et Kavumu, dans le territoire de Kabare.
L’initiative du Maire s’inscrit dans une démarche globale visant à créer une ville sans enfants vivant dans la rue. Plusieurs lieux, auparavant considérés comme des foyers de violence, comme le terrain de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP), sont désormais sous surveillance accrue.
Cette opération est le fruit d’une collaboration étroite entre le Maire et le Ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, Monsieur Albert Kahasha Foka Mike.
Rappelons que le 23 octobre dernier, un communiqué a été diffusé par le Maire, appelant les parents à agir rapidement pour retirer leurs enfants des rues et les réintégrer au sein de leurs familles. Cette démarche vise non seulement à protéger les enfants, mais aussi à restaurer la sécurité et le bien-être au sein de la communauté.
Dans le cadre du projet de résilience en éducation non formelle, 109 jeunes et adolescents vulnérables de Miti, Kavumu et Katana, dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, ont reçu ce samedi 26 octobre 2024 des kits de réinsertion socioéconomique. La cérémonie de distribution a […]
ACTUALITÉSDans le cadre du projet de résilience en éducation non formelle, 109 jeunes et adolescents vulnérables de Miti, Kavumu et Katana, dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, ont reçu ce samedi 26 octobre 2024 des kits de réinsertion socioéconomique.
La cérémonie de distribution a été présidée par la ministre provinciale de l’Éducation, en présence du Directeur provincial de l’EDU-NC Sud-Kivu 1 par intérim, ainsi que des superviseurs et des parents des bénéficiaires.
« Je remercie notre partenaire, l’UNICEF, pour le soutien continu qu’il apporte au gouvernement congolais à travers l’encadrement des jeunes. J’encourage également tous les jeunes qui viennent de recevoir leurs kits : prenez soin de ce matériel, car il représente désormais un moyen qui vous permettra de sortir de la pauvreté », a déclaré Catherine Cijanga, ministre provinciale de l’Éducation au Sud-Kivu.
Parmi les bénéficiaires, Iragi Bashwirha, une jeune fille formée en ajustage, a exprimé sa gratitude envers les bienfaiteurs pour les équipements qu’elle vient de recevoir.
De sa part, Ushindi Isaac, un jeune de Katana ayant également suivi une formation en ajustage, a remercié le gouvernement provincial et l’UNICEF pour cette grande réalisation.
« Je remercie le gouvernement provincial et son partenaire, l’UNICEF, d’avoir pensé à nous, les jeunes qui n’ont pas eu la chance de suivre des études. Nous avons bénéficié de cette formation en métiers manuels, ce qui nous permettra d’être responsables et autonomes », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, celui-ci sollicite l’extension du projet à d’autres jeunes de la communauté qui en ont besoin, pour un grand impact dans cette entité.
Cette phase de distribution des kits de réinsertion socioéconomique marque la fin de la quatrième cohorte du projet de résilience en éducation non formelle au Sud-Kivu. Ce projet sous la coordination de la Direction provinciale de l’EDU-NC, en consortium avec la division des Affaires sociales, la division de la Jeunesse, ainqi que la division de la Formation professionnelle et Métiers, et des ONG locales telles que JAAN, GAV, LAC et ARPS, est financé par l’UNICEF.
Au sommaire du 10è numéro du journal des enfants de ce 27 Octobre 2024 : Bonnes conditions d’écoute de ce journal présenté par Michaella Mugisho, enfant-journaliste du RJAE âgée de 10 ans, sous la coordination de Ernest Muhero
ACTUALITÉSAu sommaire du 10è numéro du journal des enfants de ce 27 Octobre 2024 :
Bonnes conditions d’écoute de ce journal présenté par Michaella Mugisho, enfant-journaliste du RJAE âgée de 10 ans, sous la coordination de Ernest Muhero
Dans un communiqué officiel publié cette semaine, le Maire de Bukavu, Zénon Karumba, a menacé d’arrêter les enfants qui errent dans la rue, dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu. Dans ce document, celui-ci appelle les parents de ces enfants à les retirer de la […]
ACTUALITÉSDans un communiqué officiel publié cette semaine, le Maire de Bukavu, Zénon Karumba, a menacé d’arrêter les enfants qui errent dans la rue, dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
Dans ce document, celui-ci appelle les parents de ces enfants à les retirer de la rue, car selon lui, leur présence est à l’origine de certains cas d’insécurité.
«Chaque parent doit enlever son enfant de la rue et l’emmener à son domicile, » a déclaré le Maire dans son communiqué.
Le Maire précise que les enfants de la rue qui seront encore aperçus errant dans les rues seront arrêtés et incarcérés. Selon lui, même les parents qui refuseront de ramener leurs enfants dans leurs foyers s’exposent également à des sanctions, conformément à la législation en vigueur.
Cette mesure, qualifiée de « premier et dernier » avertissement par le Maire, s’inscrit dans une série d’actions que Zénon Karumba entend mettre en place pour renforcer la sécurité de la ville.
Notons que la situation des enfants de la rue à Bukavu est une question complexe. A plusieurs reprises, les autorités ont tenté d’arrêter ces enfants et les amener dans des centres d’accueil, mais faute de prise en charge, ces derniers ont été relâchés.
Selon plusieurs observateurs, cette situation exige non seulement des réponses sécuritaires, mais aussi des solutions sociales et économiques, à travers des réformes de la protection de l’enfance, au-delà de la répression.
Des jeunes issus des États membres de la Communauté Économique d’Afrique de l’Est (EAC) sont encouragés à se positionner en tant qu’ambassadeurs de la paix dans leurs pays respectifs. Cet appel a été lancé par Nathanael Atip, vice-président du Conseil National de la Jeunesse de […]
ACTUALITÉSDes jeunes issus des États membres de la Communauté Économique d’Afrique de l’Est (EAC) sont encouragés à se positionner en tant qu’ambassadeurs de la paix dans leurs pays respectifs.
Cet appel a été lancé par Nathanael Atip, vice-président du Conseil National de la Jeunesse de l’EAC, lors d’un forum de trois jours tenu à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
A cette occasion , celui-ci a souligné l’importance du rôle des jeunes dans la promotion de la paix et de la sécurité.
Le forum a réuni des participants venus de différents pays de la région, qui ont engagé des réflexions profondes sur les enjeux de paix, de sécurité et de coexistence pacifique. Les discussions ont été guidées par les résolutions 2250, 1325 et 2475 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui mettent en avant l’importance d’une participation des jeunes dans les processus décisionnels et les efforts de consolidation de la paix.
Dans son discours, Nathanael Atip a rappelé que la Résolution 2250 reconnaît spécifiquement le rôle que les jeunes doivent jouer dans le maintien et la pérennisation de la paix. Il a exprimé sa conviction que chaque participant repartirait avec une mission claire : devenir un ambassadeur actif pour la paix dans son propre pays.
« À vous qui êtes recrutés dans les mouvements rebelles, vous devez vous désolidariser. À vous qui êtes utilisés comme des traîtres, il est temps d’arrêter ce comportement nuisible », a-t-il déclaré à Radio Okapi.
Celui-ci a insisté sur le fait que les jeunes doivent devenir des acteurs clés de réconciliation et promouvoir un vivre-ensemble pacifique. Elle a également appelé à bannir les méfiances et les divisions qui freinent l’unité parmi les jeunes de l’EAC.
Grâce au soutien de l’UNICEF, Emmanuel Ntakobajira, un jeune de 19 ans, vient de terminer sa formation en maçonnerie. Après une vie marquée par la misère, il a eu la chance d’être inscrit et retenu parmi les jeunes vulnérables pour apprendre ce métier, dans le […]
ACTUALITÉSGrâce au soutien de l’UNICEF, Emmanuel Ntakobajira, un jeune de 19 ans, vient de terminer sa formation en maçonnerie. Après une vie marquée par la misère, il a eu la chance d’être inscrit et retenu parmi les jeunes vulnérables pour apprendre ce métier, dans le cadre du projet de résilience en éducation non formelle.
« Nous avons été abandonnés par notre père lorsque nous étions encore très jeunes. J’ai arrêté l’école en 4ᵉ primaire parce que notre mère ne parvenait pas à subvenir à tous nos besoins. Les charges étaient si lourdes sur elle que nous avons dû quitter l’école. Je passais mes journées dans le quartier sans rien faire. J’ai essayé de me lancer dans de petits commerces, mais cela n’a pas marché. C’était difficile de trouver de quoi manger, de quoi s’habiller et de répondre à d’autres besoins essentiels, car ma mère, qui ne travaillait pas, peinait à s’occuper de nous, sept enfants. J’ai eu la chance d’être inscrit pour suivre cette formation. La maçonnerie était mon choix, car c’est une activité que j’aimais depuis longtemps », déclare-t-il.
Emmanuel explique qu’il a suivi sa formation au centre CRS Architecte de Bagira pendant dix mois.
«Durant tout ce temps, je dirais que cela n’a pas été facile. Nous avons été découragés par nos amis, nos collègues, les gens autour de nous… Certains de mes camarades n’ont pas terminé la formation, ils se sont découragés et ont abandonné. Mais j’ai persévéré parce que je savais que c’était ma dernière chance. Pendant la formation, j’avais déjà commencé à gagner un peu d’argent. Ma vie commençait à changer petit à petit,» dit-il.
Malgré les critiques et les découragements, Emmanuel a poursuivi sa formation avec détermination. Parmi une centaine de jeunes qui suivaient des formations dans divers domaines, notamment la mécanique, la menuiserie, la coupe et couture, Emmanuel a reçu, ce jeudi 24 octobre 2024, un kit de réinsertion.
« Je suis très heureux de ce kit que je viens de recevoir. Il contient une brouette, une truelle, un niveau, une salopette, une taloche, un décamètre, un fil à plomb, des gants et un casque. Tout cela me permettra désormais de mener mes propres activités. J’ai acquis l’expertise et chacun de ces outils me sera utile sur le chantier. Aujourd’hui, j’ai de l’espoir. Je suis sûr que je vais travailler et gagner de l’argent. Je pourrai envoyer mes petits frères à l’école, et ma mère n’aura plus à souffrir. Je me sens fier, car même avec le peu que je gagne, je contribue à la survie de ma famille, et je sais que cela va s’améliorer davantage,» affirme-t-il.
Il encourage d’autres jeunes à prendre au sérieux les métiers manuels, et souligne que ces formations représentent une opportunité pour ceux qui n’ont pas eu la chance de poursuivre des études. Il remercie également l’Unicef pour cette opportunité.
« Aux jeunes qui dénigrent les métiers, en particulier à mes collègues qui ont abandonné, je leur dis qu’il est encore temps. S’ils trouvent une opportunité, qu’ils la saisissent à deux mains. Moi, qui ai persévéré, je récolte aujourd’hui les fruits de mon travail et je vois ma vie changer grâce à cela. Je remercie également l’Unicef pour ce soutien gratuit dont nous avons bénéficié. Si ma vie est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est grâce à cette formation. Beaucoup de jeunes sont sans emploi dans notre ville de Bukavu. Je demande donc à l’Unicef de continuer à soutenir les jeunes, car cela nous éloigne de la délinquance et du vol,» insiste-t-il.
Pour rappel, le projet de résilience en éducation non formelle, vise à encadrer les jeunes et adolescents vulnérables, hors du circuit scolaire, pour les amener vers l’autonomie. Ce projet est financé sur fonds propres de l’UNICEF, et mis en œuvre par le Gouvernement congolais.
164 jeunes et adolescents vulnérables dont 111 filles, issus de différentes filières de formation, ont reçu leurs kits de réinsertion socioéconomique ce jeudi 24 octobre 2024 à Bukavu au Sud-Kivu. C’était à l’occasion de la clôture de la formation en métiers des jeunes adolescents vulnérables, […]
ACTUALITÉS164 jeunes et adolescents vulnérables dont 111 filles, issus de différentes filières de formation, ont reçu leurs kits de réinsertion socioéconomique ce jeudi 24 octobre 2024 à Bukavu au Sud-Kivu. C’était à l’occasion de la clôture de la formation en métiers des jeunes adolescents vulnérables, pour la session 2023-2024.
Dans la cour de l’auditorium de la Femme situé à Labotte, dans la commune d’Ibanda, ces jeunes venus des trois communes de la ville de Bukavu, ont reçu divers matériels selon leurs domaines de formation, notamment en coupe et couture, menuiserie, maçonnerie et autres.
Ils remercient l’UNICEF et ses partenaires pour ce type d’initiatives qu’ils ne cessent de manifester à l’égard des jeunes et adolescents de la province du Sud-Kivu en général et de la ville de Bukavu en particulier.
Zawadi Ango Jeanine, l’une des bénéficiaires, a tenu à remercier l’UNICEF et ses partenaires et a encouragé d’autres jeunes à suivre cet exemple pour bénéficier à leur tour de cette formation.
« J’ai suivi une formation de six mois en coiffure féminine. Cette formation m’a véritablement aidée, car j’ai acquis un métier. Grâce à cette formation, je gagne déjà ma vie, je commence à m’acheter certaines choses et surtout à subvenir à mes besoins sans dépendre de qui que ce soit. Avant cette formation, je restais à la maison sans occupation et je passais souvent mon temps à errer dans le quartier. Désormais, j’ai un emploi qui me rend autonome et stable. Je remercie sincèrement l’UNICEF pour ce geste, car grâce à cette organisation, j’ai un emploi. Merci infiniment ! », a-t-elle déclaré.
De son côté, Madame Catherine Cijanga, ministre provinciale de l’Éducation, s’est dite satisfaite du programme de coopération entre la RDC et l’UNICEF, en soulignant que l’UNICEF est un partenaire à la fois stratégique et financier.
« L’UNICEF est notre partenaire et soutien financier, car il nous accompagne dans la réalisation de nos objectifs, en particulier l’accompagnement des jeunes et adolescents dans l’entrepreneuriat. Nous souhaitons promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, notamment pour ceux qui n’ont pas pu suivre le parcours éducatif classique en raison de divers obstacles de la vie. Ces jeunes sont néanmoins utiles à eux-mêmes et à la communauté. C’est dans ce cadre que l’UNICEF nous aide à encadrer ces enfants pour qu’ils puissent se prendre en charge et contribuer au bien-être collectif », a déclaré la ministre.
Signalons qu’en 2024, un total de 1.200 adolescents et jeunes ont bénéficié de la formation professionnelle en métiers et autonomisation, dans le cadre de la quatrième cohorte de cette initiative dans la province du Sud-Kivu. Des membres du gouvernement provincial, des bénéficiaires ainsi que d’autres invités venus des trois coins de la ville de Bukavu, ont assisté à cette cérémonie.
Les tragédies continuent de frapper le territoire de Kalehe, en province du Sud-Kivu. Dans la nuit de mardi à ce mercredi 23 octobre 2024, une mère de famille a été foudroyée à Tushunguti, un village du groupement de Ziralo, dans la chefferie de Buhavu. Selon […]
ACTUALITÉSLes tragédies continuent de frapper le territoire de Kalehe, en province du Sud-Kivu. Dans la nuit de mardi à ce mercredi 23 octobre 2024, une mère de famille a été foudroyée à Tushunguti, un village du groupement de Ziralo, dans la chefferie de Buhavu.
Selon le Cadre de concertation de la Société Civile de Kalehe, la victime, mère de six enfants, a trouvé la mort chez elle, aux environs de 21 heures, alors qu’une forte pluie s’abattait sur la zone.
«La victime, Sheriya, est décédée dans sa maison, foudroyée par un éclair lors de cette pluie violente. Ce triste événement s’est produit au village de Kisha, dans le groupement de Ziralo », a affirmé Delphin Birimbi, président de cette structure.
Suite à ce drame, le cadre de concertation de la Société Civile exprime ses sincères condoléances à la famille endeuillée et appelle la population à la vigilance. En cette période de fortes pluies, marquée par des orages et des éclairs, elle recommande de prendre des précautions supplémentaires pour éviter de nouveaux incidents de ce genre.
Le Comité provincial de coordination et de suivi (CPCS) a organisé ce mardi 22 octobre à Bukavu, une réunion à l’intention de ses partenaires étatiques et non-étatiques, dans le cadre des activités du Programme de coopération RDC-UNICEF 2020-2024. Au cours de ces assises tenues dans […]
ACTUALITÉSLe Comité provincial de coordination et de suivi (CPCS) a organisé ce mardi 22 octobre à Bukavu, une réunion à l’intention de ses partenaires étatiques et non-étatiques, dans le cadre des activités du Programme de coopération RDC-UNICEF 2020-2024.
Au cours de ces assises tenues dans la salle de réunion de l’UNICEF Bukavu, plusieurs questions ont été débattues, entre autres le suivi des recommandations de la dernière réunion du CPCS et de la revue annuelle. Mais également la restitution de la mission de suivi intersectoriel effectuée dans les 13 zones de santé sur les 34 appuyées par les activités du Programme de coopération RDC-UNICEF ainsi que le rappel des orientations sur la revue annuelle 2024.
Les participants ont été édifiés sur les différentes activités réalisées et non réalisées dans le cadre de ce programme, ainsi que sur les activités en cours. Les différents partenaires, de leur côté, ont présenté leurs rapports respectifs pour validation.
Kasholo Tubini Justin, chef de division provinciale du Plan au Sud-Kivu et coordonnateur du CPCS, indique que la revue annuelle 2024 est prévue pour le 30 octobre 2024.
“Ce sera une revue pas comme les autres, car nous sommes à la fin du cycle 2020-2024 et nous sommes en train de projeter une planification quinquennale 2025-2029. Et donc, c’est un nouveau cycle pour l’UNICEF, et à ce niveau-là, nous puisons non seulement dans les recommandations de l’année passée, mais nous examinons aussi comment le gouvernement et l’UNICEF peuvent mettre en place un nouvel élan. Il y aura des nouveaux partenaires ainsi que des anciens partenaires issus de ce cycle qui vient de s’achever, et ils vont aussi soumissionner dans cette compétition”, a déclaré le chef de division du Plan.
Notons qu’une autre réunion est prévue avant le 30 octobre pour permettre d’épuiser toutes les recommandations reformulées en 2023 et 2024 avant le début du nouveau cycle.